LE GENOCIDE DES ARMENIENS et DES KURDES DE ... - Pen-Kurd

grossiers que violents, où, prenant à parti les non Turcs, il leur signifiait
hautement que les jours de l’égalité s’étaient éteints avec l’enthousiasme des
premiers temps, et que les Turcs ayant, par droit de conquête, des privilèges
supérieurs, il n’y avait pas lieu de reconnaître aux autres races l’égalité
politique.
Revenant sur cette idée qui lui tenait au coeur, le Tanine un an après, en
septembre 1909, publiait un article intitulé: « L’Islamisme et l’Ottomanisme »
dans lequel il disait notamment:
« ... Ces unions que nous désirons doivent avoir lieu, entre Turcs,et entre
musulmans, et 3° enfin entre les Otto malade en développant toujours le cercle
de leurs influences... L’union des races qui est un des plus grands désirs du
comité Union et Progrès ne pourra se faire que sur des bases ainsi consolidées
et avec beaucoup de mesure. »
Après avoir développé cette idée et toujours préoccupé de donner
l’hégémonie aux Turcs, le Tan concluait: « S’il y a une race qui peut servir de
modèle (type) aux diverses autres nations, c’est la race turque. »
I. Le role de l’armée turque dans le génocide des Arméniens
Dans le livre l’Europe avec ou sans la Turquie (4 ) « Les eurodéputés qui
ont refusé d’ajouter de nouvelles conditions à l’ouverture des
négociations,ont toutefois demandés aux autorités turques sans en faire
préalable à l’ouverture des négociations « la reconnaissance formelle de la
réalité du génocide des Arméniens »(332 voix contre 325).
Les deux chercheurs turcs pensent qu’« En 1915, au moment de la
désignation de l’Empire ottoman, dans le contexte d’interférence étrangère,
en particulière russe, , Le Comité Union et Progrès au pouvoir à Istanbul, a
pris une décision dramatique et lourde de conséquences .Face à elle,
considérait comme des troubles à l’Est de l’Anatolie, la fraction nationaliste
des Jeunes Turcs a eu recours à une pratique courante de l’empire, le
déplacement de populations (techir), en l’occurrence arméniennes 250 00
d’entre eux (selon le chiffre officieux des autorités ottomanes), 800.000
selon la plupart des arméniens) ont trouvé la mort à la suite de divers
affrontements,exactions et épidémies, au cours des déplacements ».
L’idéologie officielle de l’Etat Kémaliste turc, est une négation totale du
génocide des arméniens. Avant 1915, la nation arménienne a fait l’objet des
massacres programmés directement par l’Etat turc. ,Pendant la période de
Sultan-Hamid,Au printemps 1894, les habitants de Sassoun et sa région [à
4 Akagül, Deniz Vaner, Semih L'Europe avec ou sans la Turquie [préface de Philippe Moreau Defarges]
Publication : Paris : Éd. d'Organisation, DL 2005,pp.88-89
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