LE GENOCIDE DES ARMENIENS et DES KURDES DE ... - Pen-Kurd

Nations Unies sur le génocide) n'existait pas, une telle légalité n'existait pas, et
de plus, l'expérience humaine et la pensée qui s'est finalement infiltrée dans
cette convention, n'existaient pas. Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu à l'époque des
gens qui ne se soient opposés au nettoyage ethnique, je dis qu'il n'existait pas
une culture anti-génocidaire, compréhensive, universelle, et en circulation
mondiale, et qu'elle n'était pas une partie ni même une parcelle de l'atmosphère
dans laquelle fonctionnaient à cette époque-là les hommes d'Etat, les politiciens,
les seigneurs de la guerre, y compris les seigneurs Unionistes. » Plus tard
Berktay « J'avais déjà dit en Turquie et à d'autres tribunes qu'en un certain sens
ce qui était arrivé en 1915 était un génocide, ou que c'était un proto-génocide,
ou même si nous mettons de côté le mot "génocide", : C'est vraiment malheureux
que ce qui est arrivé en 1915-1916 et le sort des Arméniens Ottomans pendant
la disparition de l'Empire soit réduit à : "Est-ce que c'était un génocide ou pas
" C'est là un cas extrême de réductionnisme. Quand on a un auditoire mixte, de
Turcs et d'Arméniens, (c'est ce qui m'est arrivé lors d'une conférence à Mülheim
en Allemagne en mars 2001), si l'on dit : oui, c'était un génocide, les
Arméniens vous applaudissent et les Turcs vous huent, et tout le monde
arrête d'écouter, parce qu'ils ont entendu ce qu'ils viennent d'entendre. Et
si on dit que ce n'était pas un génocide, il arrive exactement l'inverse, les
Arméniens huent et les Turcs applaudissent, et tout le monde arrête encore
d'écouter. Mais le Parti politique de Mr Berktay TIP (Parti des Ouvriers de
Turquie ) son Président Dogu Periçek, a nié le génocide arménien et a organisé
une manifestation à Lausanne et à Berlin, en raison de l’exaltation des crimes
du génocide, ils ont l’objet de la procédure pénale comme Bernard Leslie qui
aété condamné par le Tribunal de Paris.
Finalement le 6 mars 2007, le procès de Dogu Perinçek s’est ouvert
devant le Tribunal de police de Lausanne. Le président du Parti des travailleurs
turcs est accusé de discrimination raciale pour avoir nié le génocide arménien de
1915. Le Tribunal de police de Lausanne a donc reconnu Dogu Perinçek,
président du Parti des travailleurs turcs, coupable de discrimination raciale pour
avoir nié le génocide arménien.Le juge Pierre-Henri Winzap a affirmé que le
leader turc est «un provocateur arrogant» qui connaissait la loi helvétique
sanctionnant les propos négationnistes lors de sa venue en Suisse en 2005,
séjour durant lequel il avait déclaré que le génocide arménien était «un
mensonge international» est «un acte intentionnel».
Au fond, Dogu Perinçek est «un raciste». Sa démarche «s'apparente à
l'évidence à des motifs racistes et nationalistes», a poursuivi le juge. Il ne mérite
«aucune circonstance atténuante». Le génocide arménien est «un fait historique
avéré selon l'opinion publique suisse». La justice suisse a appliqué la norme
antiraciste (art. 261bis du code pénal) -jusque-là uniquement appliquée au cas
de la Shoah- au cas du génocide arménien de 1915. Ainsi, l’opinion affirmée
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