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LE GENOCIDE DES ARMENIENS et DES KURDES DE ... - Pen-Kurd

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ailleurs. Le mérite en revient aux exécutants. Ce n'est e des délégations<br />

diverses des différentes nationalités locales n'aient à Adana, comme ailleurs,<br />

de semer la division entre nous. Mais les répétés <strong>et</strong> invariables de ces<br />

démarches finirent par les décourager. bien à l'Etat-major anglais qu'à celui<br />

des Services administratifs, leur était faite de les accompagner chez l'autorité<br />

voisine. C<strong>et</strong>te proposition suffisait à les m<strong>et</strong>tre en déroute <strong>et</strong> à faire échouer<br />

leur oeuvre.» Pour une période de calme <strong>et</strong> de prospérité. Les populations<br />

jouissaient d'une sécurité complète. Il y avait bien eu, en <strong>et</strong> en octobre,<br />

quelques tentatives de brigandage. Des bavaient fait leur apparition en<br />

différents endroits, <strong>et</strong> le sang n’en avait encore coulé: 44 chrétiens avaient été<br />

massacrés -Mourad. Mais, grâce à l'énergie du colonel Wellis <strong>et</strong> du français<br />

André, l'Amanus fut vite n<strong>et</strong>toyé des pillards es assassins. Le succès de c<strong>et</strong>te<br />

opération produisit chez les almans <strong>et</strong> les chrétiens la meilleure impression.<br />

Les gens êtes <strong>et</strong> paisibles se sentaient enfin protégés par une force àisante.<br />

Hélas! cela ne devait pas durer longtemps.<br />

En quittant le Haut-Commissariat de Syrie, M. Georges <strong>et</strong>, ministre<br />

plénipotentiaire, étaient allés voir Moustafa Kemal. Ce voyage avait-il été<br />

autorisé par le Quai d'Orsay En t cas, il fut désapprouvé par M. Defrance,<br />

haut-commissaire C ' onstantinople, car il ne pouvait que nous comprom<strong>et</strong>tre<br />

aux yeux du sultan ; il ne pouvait aussi que déplaire aux Anglais qui avaient<br />

déclaré ne reconnaître que le gouvernement impérial. De plus, faire des<br />

avances au général rebelle, solliciter son ami-tié, c'était lui montrer qu'il était<br />

devenu une puissance <strong>et</strong> c'était l'encourager dans la révolte. L'encouragement<br />

était d'autant plus précieux qu'il venait des vainqueurs de la Marne <strong>et</strong> de<br />

Verdun. On ne l'avait pas trompé en lui disant que les Français n e<br />

demandaient qu'à se voir forcer la main pour lui abandonner la Cilicie. Il<br />

saisit admirablement la signification des avances que nous lui prodiguions, <strong>et</strong><br />

il résolut de frapper de grands coups. Dès le 30 octobre, Moustafa Kemal<br />

répondant à une dépêche du colonel Brémond, câble de Sivas pour demander<br />

que la France n'occupe pas Ourfa, Aïntab <strong>et</strong> Marache. Ce sera le meilleur<br />

moy-en, dit-il, de «renouveler l'amitié que nous portons à la France depuis des<br />

siècles». Or, ces trois villes étaient déjà occupées par nos troupes, <strong>et</strong> Moustafa<br />

Kemal ne l'ignorait pas. Mais il est clair qu'il nous cherche une querelle<br />

d'Allemand.<br />

II. MUSTAFA KEMAL ET <strong>LE</strong> GENOCĐ<strong>DE</strong> <strong><strong>DE</strong>S</strong> ARMENĐENS<br />

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