LE GENOCIDE DES ARMENIENS et DES KURDES DE ... - Pen-Kurd

(imprudemment) signé un ordre de déportation avec une recommandation
spéciale de prendre des « mesures rigoureuses » à l’égard des Arméniens
regroupés dans les « bataillons de travail ». Or « déportation » et « mesures
rigoureuses » étaient des mots codés qui signifiaient la mort. Quant au
commandant Wolffskeel, comte de Reichenberg, chef d’état-major du
gouverneur de Syrie, il s’était distingué lors des massacres des populations de
Moussa-Dagh et d’Urfa.
En ce qui concerne, la décision « des eurodéputés qui ont refusé
d’ajouter de nouvelles conditions à l’ouverture des négociations,ont
toutefois demandés aux autorités turques sans en faire préalable à
l’ouverture des négociations « la reconnaissance formelle de la réalité du
génocide des Arméniens .D’abord, le titre du livre de la propagande de
l’armée turque L'Europe avec ou sans la Turquie nous fait rappel du livre
du Général A.TCHEREP-SIPIRIDOVITCH, intitulé » l’Europe sans
Turquie, ancien Président de la Société Slave(1901-1913)(6) deuxièmement
la reconnaissance du génocide n’est pas formelle, les chiffres sont erronées les
chiffres sont complètement erronées.
Selon le Général Sipiridovitc, »Le Panislamisme compte 300 millions de
musulmans, désirant s’affranchir aussi des Anglais, des Français et des Russes
qui ont conquis en Asie et en Afrique des provinces entières musulmanes. La
tête du Panislamisme c’est la Turquie qu’il faut à tout prix faire tomber et
renvoyer en Asie en la «diminuant » en Sultanat Turc au lieu d’Empire Ottoman.
Tant qu’il existera un tel « Empire » en Europe et à Constantinople, les yeux et
les espoirs des musulmans du monde entier y seront tournés dans l’attente qu’un
jour le Padishah les libèrera. Pour que les musulmans d’Asie et d’Afrique se
résignent à la domination européenne, il faut briser la Turquie, la rejeter de
l’Europe et démontrer clairement aux mahométans qu’un empire musulman ne
peut pas exister. Seulement alors, en fatalistes, ils se soumettront aux Européens,
deviendront maniables et abandonneront leurs révoltes continuelles (comme au
Maroc). Voilà les raisons principales pour lesquelles chaque Français doit
désirer la disparition de la Turquie de l’Europe. »
Deuxièmement, c’est une question du Panturquisme. » Pour égarer la
nation, arrive ensuite le Turcophilisme (7) qui a eu comme conséquence la prise
de Paris en 1815 et 1871.
A peine M. Pichon, d’accord avec sir E. Grey, après leur entrevue de
Londres, eût-il déclaré que les Anglais et, les Français travailleraient « pour
6 Général, A Tchrep-Spiridovitch,l’Europe sans Turquie, in vers la Débacle, le « partage » de la France,
Dangers et Remedes, Paris, Librairie Chapelot, 1914, p.54-,pp119-120-121.
7 Lire l’Intransigeant du 1 er juillet : « La politique anglo-française et la Turquie », où l’on voit comment M.
Pichon et Sir E.Grey s’entraînent à pratiquer le « Turcophilisme » anti-français et anti-anglais.
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