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FocusCertain-e-s médecins prétendent être très attaché-e-s àl’intérêt supérieur de l’enfant,mais n’hésitent pourtantpas à refuser des soins à des femmes enceintes.C’est ce qui est arrivé à Eloïse,une Lilloise de 31 ans.En couple avec Amélie,elles ont commencé en 2012une démarche de PMA en Belgique, « décision bienréfléchie après huit ans de vie commune ».Sa gynécologue n’étant pas équipée d’appareild’échographie,une amie hétéro l’a orientée vers uneautre qu’elle contacte en janvier 2013.La secrétairede cette gynécologue lui fixe un rendez-vous,lui précisant que comme il s’agit d’une grossesse,il est préférable de venir en couple.Eloïse lui précisealors sa situation,demandant si la gynéco n’y verraitpas d’inconvénient.La secrétaire lui demande derappeler dans l’après-midi.Eloïse la rappelle toutela semaine,la secrétaire n’ayant « pas eu le tempsd’en parler » à la gynéco.Elle lui annoncera finalement que comme la PMApour les couples de lesbiennes n’est pas autoriséeen France,la gynéco refuse de la recevoir.Eloïsea « réellement du mal à avaler ces mots » :« Il ne s’agissait pas pour la gynéco d’être dansl’illégalité, je ne lui demandais pas de me faireune insémination. J’ai eu l’honnêteté de lui expliquernotre situation, et là, elle refuse des soins pourune future maman, pour un futur bébé ! »Voilà qui montre que pour certain-e-s médecins,« l’intérêt supérieur de l’enfant » peut tout de mêmeêtre relativisé dès lors que la mère est lesbienne.Il est stupéfiant qu’une gynécologue s’autoriseà créer une source de stress supplémentairepour une femme enceinte.Une telle attitudeest bien évidemment totalement contraireà la déontologie médicale.147homophobe, franchement,ça me saoule », d’autant plusqu’elle avait « vraimentconfiance » en lui : « Je pensaisqu’il me respectait. » Ellese sent un peu coincée caril n’y a que deux cabinetsaccessibles en fauteuil roulantdans sa ville. Elle décidede reprendre rendez-vous aveclui « pour parler de tout ça ».Kevin a 26 ans et réside dansles Bouches-du-Rhône. Il faitrégulièrement des urticairesgéantes, dont il peut mourir,mais heureusement, ce jour-là,son compagnon Loïc estprésent pour l’emmenerà l’hôpital. Ils restent deuxheures dans le service desurgences, Kevin allongé surun brancard, et finissent paravoir un geste de tendresse,se tenant les bras, commetous les couples qui cherchentà se rassurer dans ces circonstances.C’est alors qu’unmédecin surgit d’un bureauà l’autre bout du couloir, leurcriant qu’ils sont dans unservice d’urgences et feraientmieux de se tenir correctement,avant de tourner les talons.Justine, une Bretonne de 41 ans,s’est rendue en mai 2013 dansun centre de santé dépendantd’un CHU pour bénéficierd’une consultation gratuite avecune psychologue. Elle voulaitlui faire part de ses difficultésà s’ouvrir à une relation amoureuseet à s’engager dans unerelation de couple, alorsqu’elle désire construirequelque chose de sérieux

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