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Couv234-D.velop Durable - BNP Paribas

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La répartition sectorielle. La répartition des risques, selon<br />

les secteurs de l’économie, fait l’objet d’une même attention<br />

et se double d’une analyse prospective permettant une<br />

gestion dynamique de l’exposition de la banque. Elle<br />

s’appuie sur la connaissance approfondie d’experts sectoriels<br />

indépendants placés au sein de GRM. Ces derniers formulent<br />

une opinion sur l’évolution des secteurs qu’ils supervisent et<br />

identifient les facteurs qui expliquent les risques encourus<br />

par leurs principaux acteurs. Cette intervention est modulée<br />

selon les industries (en fonction de leur poids dans les<br />

engagements du groupe, de la technicité nécessaire à leur<br />

appréhension, de leur cyclicité, de leur degré de<br />

mondialisation ou encore de l’existence d’une problématique<br />

particulière de risque) et peut comprendre un avis<br />

obligatoire lors des décisions de crédit significatives dont<br />

l’objet est, notamment, d’évaluer la stratégie et le<br />

positionnement concurrentiel du client.<br />

La dimension géographique. Le risque “pays” se définit<br />

comme la somme des risques portés sur les débiteurs<br />

opérant dans le pays considéré. Il se distingue du risque<br />

souverain qui est celui de la puissance publique et de ses<br />

démembrements ; il traduit l’exposition de la banque à un<br />

environnement économique et politique homogène qui doit<br />

être pris en compte dans l’appréciation de la contrepartie. Le<br />

groupe, naturellement présent dans la plupart des zones<br />

économiquement actives, s’attache à éviter les<br />

concentrations excessives de risques sur des pays dont les<br />

infrastructures politiques et économiques sont reconnues<br />

comme faibles. Dans cet esprit, des en<strong>velop</strong>pes de risques<br />

pays sont fixées par le Comité de crédit de la Direction<br />

Générale. Les lignes de métiers et de clientèle en gèrent<br />

l’utilisation sous le contrôle de la Gestion des Risques. Les<br />

décisions s’appuient sur un dispositif rigoureux de suivi et<br />

les analyses des Études Économiques. Une revue annuelle de<br />

la structure de ces risques est effectuée par le Risk Policy<br />

Committee qui vérifie, à cette occasion, la cohérence globale<br />

de la politique du groupe en la matière.<br />

Le risque de marché et de liquidité<br />

La maîtrise des risques de marché et de liquidité s’appuie sur<br />

un système élaboré de mesure, des procédures précises et<br />

une surveillance étroite. L’ensemble du dispositif est placé<br />

sous l’autorité du Market Risk Committee, présidé par l’un<br />

des Directeurs Généraux ou le conseiller compétent et dont<br />

GRM est le bras armé. Ce comité a pour mission d’approuver<br />

les méthodes et procédures de suivi, de définir les<br />

différentes limites et de veiller à leur respect ; il se réunit<br />

mensuellement à cette fin.<br />

La mesure du risque<br />

Les risques de marché. L’estimation des pertes potentielles<br />

est l’élément central du contrôle des risques de marché. Elle<br />

repose sur les résultats d’un modèle interne d’évaluation,<br />

approuvé par les autorités réglementaires, et s’exprime sous<br />

forme de Gross Earnings at Risk (GEaR). Les facteurs pris en<br />

compte comprennent notamment les taux d’intérêt, aux sens<br />

général et spécifique, c'est-à-dire lié aux spreads de<br />

signature, les taux de change, la valeur des titres, le prix des<br />

matières premières, les volatilités associées ainsi que les<br />

corrélations entre ces éléments et donc les effets de<br />

diversification qui en découlent. Le dispositif est en prise<br />

directe avec les systèmes de négociation et permet de<br />

multiples simulations, y compris parmi les plus complexes.<br />

Conformément aux règles du Comité de Bâle, le modèle<br />

interne mesure la variation possible de valeur du portefeuille<br />

d’opérations de marché pour une durée d’un jour de Bourse<br />

sur la base des évolutions constatées pendant les 260 jours<br />

précédents avec un intervalle de confiance de 99 %. Ces<br />

calculs sont complétés de simulations de valeur dans des<br />

conditions extrêmes définies dans le cadre de scénarios de<br />

rupture dont les composantes sont ajustées en fonction des<br />

évolutions économiques. Ces tests sont produits, selon les<br />

cas, quotidiennement ou tous les mois. Ils peuvent être<br />

utilisés pour définir les limites de position. Leurs résultats<br />

globaux sont présentés, analysés et discutés tous les mois au<br />

Market Risk Committee.<br />

Le risque de liquidité. L’importance croissante du poids<br />

relatif de la banque sur les marchés et les enseignements de<br />

la crise de liquidité technique du 11 septembre 2001 ont<br />

amené à définir une “Politique de liquidité”, validée par la<br />

Direction Générale. Cette politique s’articule autour de<br />

principes de gestion (en situation courante ou en cas de<br />

crises de liquidité) et de surveillance de la situation de<br />

liquidité à partir de normes internes et d’indicateurs d'alerte.<br />

D’un point de vue quantitatif, la capacité de refinancement<br />

est appréciée principalement au regard du montant des<br />

actifs mobilisables (le degré de mobilisation étant évalué en<br />

fonction du pays), l’objectif étant de disposer de réserves<br />

suffisantes pour faire face à une augmentation<br />

exceptionnelle des besoins de liquidité dans des conditions<br />

de contraction du refinancement interbancaire. L’ensemble<br />

de ces dispositifs de mesure, tant dans la dimension<br />

méthodologique qu’en termes de reporting, relève de la<br />

responsabilité de GRM.<br />

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