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Les procédures<br />
Le processus de prise de risques de marché est encadré dans<br />
un ensemble à quatre dimensions dont GRM est le garant :<br />
1 - Définition d'un jeu de limites. Elles prennent la forme<br />
de limites de GEaR ou de limites dites "nominales"<br />
(limites de trading pays, limites de risque émetteur,<br />
limites de sensibilité).<br />
2 - Établissement de délégations. Comme pour le crédit,<br />
les délégations procèdent des pouvoirs du Directeur<br />
Général et du rôle que joue en la matière le Market Risk<br />
Committee. Pour le trading secondaire, celles-ci se<br />
déclinent en GEaR ou OYE (One Year Equivalent) ; pour<br />
l'underwriting, il est fait référence à une échelle de<br />
qualité des signatures.<br />
3 - Définition des règles de décision. La prise de risque<br />
doit respecter un dispositif de décision à deux<br />
dimensions :<br />
• un processus de validation des activités ou risques<br />
nouveaux ;<br />
• un processus d’approbation de transactions qui<br />
s’inscrivent dans le cadre des activités habituelles.<br />
Lorsque la taille ou la complexité des opérations le<br />
nécessitent, la transaction doit être approuvée par le<br />
Comité de crédit de Direction Générale pour les<br />
problématiques de crédit ou par un Executive Position<br />
Committee (EPC) qui est une version ad hoc restreinte<br />
du Market Risk Committee, pour les problématiques<br />
de marché.<br />
4 - Définition du dispositif de suivi des risques. Il s’appuie<br />
sur :<br />
• le suivi des événements liés aux limites de trading<br />
(excès, autorisation temporaire) qui font l’objet d’un<br />
enregistrement, associé aux informations permettant<br />
de les qualifier, dans une base de données centrale ;<br />
• la surveillance quotidienne des positions du groupe ;<br />
• le rapport hebdomadaire consolidant par activité<br />
l’ensemble des positions significatives ;<br />
• le Market Risk Committee, qui se réunit une fois<br />
par mois de manière à statuer sur les principaux<br />
risques de marché encourus par le groupe.<br />
Le risque opérationnel<br />
Le dispositif se fonde sur une approche à la fois quantitative<br />
et qualitative avec l’objectif de respecter le futur accord sur<br />
le capital du Comité de Bâle et de réduire le niveau des<br />
pertes annuelles liées au risque opérationnel. Les travaux de<br />
définition et de mesure, menés en étroite coordination avec<br />
les pôles, les métiers, les territoires, les diverses fonctions<br />
impliquées (Systèmes d’Information, Ressources Humaines,<br />
Juridique et Fiscal) et le Contrôle Interne de la banque ont<br />
significativement avancé.<br />
C’est ainsi qu’une politique générale a été récemment<br />
approuvée par la Direction Générale de la banque. Elle<br />
définit les principes fondamentaux d’organisation, de<br />
gestion et de mesure du risque opérationnel. Parmi ces<br />
principes figurent la création des comités de risques<br />
opérationnels qui seront l’instance décisionnaire en matière<br />
de gestion du risque opérationnel dans l’ensemble des<br />
activités du groupe.<br />
L’approche adoptée en terme de mesure repose sur quatre<br />
composantes :<br />
• des données historiques rassemblées par le dispositif de<br />
collecte des incidents mis en place sur l’ensemble du<br />
groupe ;<br />
• des données externes en provenance du consortium ORX<br />
dont <strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> est membre fondateur ;<br />
• des facteurs d’environnement et de contrôle interne ;<br />
• des analyses de scénario.<br />
Sa mise en œuvre, associée à de nombreux outils d’analyse<br />
et de gestion, devrait permettre au groupe de relever des<br />
méthodes de calcul les plus avancées prévues par Bâle 2.<br />
RISQUE JURIDIQUE ET RÉGLEMENTATIONS<br />
PARTICULIÈRES<br />
<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> est soumis, dans chacun des pays où le groupe<br />
est présent, aux réglementations applicables aux entreprises<br />
de ses secteurs d'activité, notamment la banque, l'assurance,<br />
les services financiers. Elle est notamment tenue au respect<br />
de l’intégrité des marchés et au respect de la primauté des<br />
intérêts des clients.<br />
Les Affaires Juridiques groupe (AJG) ont mis en place et font<br />
évoluer un système de Contrôle Interne dont la vocation est<br />
de prévenir, détecter, mesurer et maîtriser les risques de<br />
nature juridique. Il s’appuie notamment sur :<br />
• des comités ad hoc :<br />
- le Comité de direction des affaires juridiques groupe, en<br />
charge du pilotage de la fonction juridique ;<br />
- le Comité de coordination juridique qui s’assure de la<br />
diffusion de la stratégie juridique au sein du groupe ;<br />
- le Comité de la fonction juridique mondiale qui définit<br />
des modes de gestion des ressources humaines et<br />
budgétaires de la fonction juridique mondiale.