Partie C : Résultats – Chapitre C-III1983 ; Garnier-Sillam et al., 1989 ; Garnier-Sillam et Harry, 1995). Ces matières organiquesparticulières pourraient favoriser le développement, chez certaines souches bactériennes,d’enzymes spécialisées dans leur dégradation. Une autre étu<strong>de</strong>, portant <strong>sur</strong> l’effet <strong><strong>de</strong>s</strong> larves<strong>de</strong> Tipula paludosa <strong>sur</strong> la croissance végétale et <strong>les</strong> communautés microbiennes du sol, amontré par l’observation <strong>de</strong> leurs profils physiologiques qu’en présence <strong>de</strong> larves, il y avaitune meilleure utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> sucres, aci<strong><strong>de</strong>s</strong> aminés et aci<strong><strong>de</strong>s</strong> carboxyliques par la microfloretellurique (Dawson et al., 2004). Ces changements résulteraient <strong>de</strong> l’exsudation <strong>de</strong> substratscarbonés par <strong><strong>de</strong>s</strong> racines lésées par <strong>les</strong> larves, <strong>de</strong> l’augmentation du nombre <strong>de</strong> racines mortes,<strong>de</strong> la décomposition <strong><strong>de</strong>s</strong> larves ou encore <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> leurs déjections.4/ Densité et di<strong>ver</strong>sité <strong>de</strong> la mycoflore en présence <strong>de</strong> plomb et/ou <strong>de</strong> <strong>ver</strong>tel-00486649, <strong>ver</strong>sion 1 - 26 May 2010En culture, <strong>les</strong> <strong>de</strong>nsités fongiques obtenues pour <strong>les</strong> différents échantillons sontbeaucoup moins élevées que <strong>les</strong> <strong>de</strong>nsités bactériennes. La présence <strong>de</strong> Pb n’influence pasdirectement cette <strong>de</strong>nsité puisque c’est le témoin sans Pb et sans <strong>ver</strong>s qui a la populationfongique la plus basse, <strong>les</strong> agrégats racinaires <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>plante</strong>s cultivées en présence <strong>de</strong> Pb étant 2fois plus riches en champignons cultivab<strong>les</strong>. Ceci est en accord avec <strong>les</strong> observations <strong>de</strong>plusieurs auteurs qui signalent que <strong>les</strong> populations fongiques sont plus tolérantes aux métaux<strong>lourds</strong> que <strong>les</strong> bactéries et <strong>les</strong> actinomycètes (Hiroki et al., 1992 ; Yong-Tao Li et al., 2009).Les <strong>de</strong>nsités fongiques sont plus élevées en présence <strong>de</strong> <strong>ver</strong>s pour <strong>les</strong> sols témoins etceux pollués à 500 mg.kg -1 Pb et à 1000 mg.kg -1 Pb ; <strong>les</strong> différences ne sont plus significatives.Les <strong>interactions</strong> entre champignons et <strong>ver</strong>s <strong>de</strong> <strong>terre</strong> ne sont pas bien connues. Certains travauxont montré que l’activité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>ver</strong>s <strong>de</strong> type endogé entraîne une diminution <strong><strong>de</strong>s</strong> populationsbactériennes et fongiques (Kristufek et al., 1992) alors que d’autres notent un fortdéveloppement d’hyphes fongiques en <strong>sur</strong>face <strong><strong>de</strong>s</strong> turricu<strong>les</strong> <strong>de</strong> L. <strong>terre</strong>stris et P. corethrurus(Parle, 1963b ; Barois, 1987). Teotia et al. (1950), au contraire, indiquent qu’il y a plus <strong>de</strong>bactéries mais moins <strong>de</strong> champignons dans <strong>les</strong> turricu<strong>les</strong> <strong>de</strong> <strong>ver</strong>s que dans <strong>les</strong> sols.En ce qui concerne la di<strong>ver</strong>sité fongique cultivable, <strong>les</strong> valeurs sont comprises entre 7 et91 morphotypes pour respectivement AgP/T/SP et AgP/T/SPV. En présence <strong>de</strong> <strong>ver</strong>s,parallèlement à l’augmentation <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité fongique, on observe également une augmentation<strong>de</strong> la di<strong>ver</strong>sité <strong><strong>de</strong>s</strong> souches cultivées.115
Partie C : Résultats – Chapitre C-IIILa PCR-DGGE montre qu’il y a une restructuration <strong><strong>de</strong>s</strong> communautés fongiques sousl’influence du Pb mais également <strong><strong>de</strong>s</strong> P. corethrurus. Il est connu que la forte concentrationen métaux <strong>lourds</strong> affecte négativement la taille, la di<strong>ver</strong>sité et l’activité <strong><strong>de</strong>s</strong> communautésfongiques. Par ailleurs, Del Val et al. (1999) ont montré que la richesse spécifique et ladi<strong>ver</strong>sité <strong><strong>de</strong>s</strong> champignons arbusculaires mycorhiziens (CAM) me<strong>sur</strong>ée par l’indice <strong>de</strong>Shannon augmentent dans <strong><strong>de</strong>s</strong> sols contaminés au plomb. L’augmentation <strong>de</strong> la di<strong>ver</strong>sité <strong><strong>de</strong>s</strong>propagu<strong>les</strong> fongiques pourrait être une réponse au stress et permettre à <strong><strong>de</strong>s</strong> espèces fongiques,probablement moins compétitives dans <strong>les</strong> sols non pollués mais plus résistants à la présence<strong>de</strong> métaux <strong>lourds</strong>, <strong>de</strong> coloniser <strong>les</strong> racines et <strong>de</strong> compléter leur cycle <strong>de</strong> vie (Wardle et al.,1996).tel-00486649, <strong>ver</strong>sion 1 - 26 May 2010Le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>ver</strong>s <strong>de</strong> <strong>terre</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> communautés fongiques du sol a déjà été décrit. Ainsi,Moody et al. (1996) ont montré que <strong>les</strong> différentes espèces <strong>de</strong> <strong>ver</strong>s <strong>de</strong> <strong>terre</strong> peuventsélectionner leur nourriture parmi <strong>les</strong> di<strong>ver</strong>ses espèces <strong>de</strong> champignons du sol. Cela suggèreque <strong>les</strong> <strong>ver</strong>s <strong>de</strong> <strong>terre</strong> modifient la structure <strong><strong>de</strong>s</strong> communautés fongiques dans <strong>les</strong> sols, par cebiais ils peuvent également réduire certaines maladies racinaires en consommant <strong><strong>de</strong>s</strong> souchesfongiques pathogènes (Moody et al., 1996 ; Dash et al., 1986). Ortiz-Ceballos et al. (2007)ont étudié l’impact du <strong>ver</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> champignons arbusculaires mycorhiziens (CAM). Ils ontmontré que <strong>les</strong> <strong>ver</strong>s <strong>de</strong> <strong>terre</strong> peuvent en disperser <strong>les</strong> spores par ingestion <strong>de</strong> sol ou en <strong>les</strong>transportant, attachés à leur cuticule. Ils peuvent également, en construisant leurs galeries,affecter le développement du mycélium et supprimer le contact entre <strong>les</strong> hyphes et <strong>les</strong> racines.Cette action <strong>sur</strong> <strong>les</strong> CAM peut, soit conduire à une diminution <strong>de</strong> la biomasse fongique, soitau contraire stimuler le développement <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong> souches fongiques par une augmentation<strong>de</strong> matières organiques disponib<strong>les</strong> suite à l’activité <strong>de</strong> consommation du <strong>ver</strong>.116
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