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L’éducation affective et sexuelle dans la classeélèves et le fait que l’éducation à la sexualité surgisse à tout moment dans toutes les classes. Lesétablissements pourront donc mettre en place des binômes d’intervenants dont au moins un est formé.Il pourra être envisagé de travailler avec des intervenants extérieurs. Dans ce cas, il paraît primordialque ce soit l’établissement, l’enseignant qui restent porteur du projet. Ce travail sera dans tous les cascontractualisé et prendra appui sur un projet élaboré conjointement entre l’établissement et l’intervenant.En effet, la réalité de chaque établissement, de chaque classe est différente ; aussi, le postulat de départétant de partir d’où en est le groupe d’élèves, il semble difficile d’envisager une intervention identiqueauprès de chaque groupe.DEUX CAS DISTINCTSIl convient de bien distinguer deux situations : une séance ordinaire où l’EAS s’invite sans que cela soitprévu ; une séance où l’EAS est pensé dans un dispositif d’apprentissage.Le premier cas par définition ne peut pas être réellement préparé ; c’est le recul et l’ouverture d’espritdu professeur, l’ambiance de la classe, le respect entre élèves qui seront des éléments plus ou moinscontenants. Dans cette situation, quelques pistes peuvent toutefois être privilégiées :▪ faire savoir aux élèves que la question a été entendue, qu’elle sera traitée ultérieurement et nonimmédiatement dans le cours ; cela permet de la renvoyer à des compétences et des savoirs ;▪ la traiter de façon différée, après préparation, surtout si elle peut relever d’un apprentissagedisciplinaire ;▪ la renvoyer aux séquences d’EAS programmées dans l’établissement ou l’école ; d’où la nécessité quechaque membre de l’équipe pédagogique soit au courant de ces programmations ou dispositifs.Dans le second cas, l’EAS est donc pensé par l’établissement comme un espace d’apprentissage à partentière. Les séances pourraient avoir lieu tout au long de la scolarité, quelques séances chaque année oudavantage de séances regroupées à divers moments de la scolarité dans la cadre du parcours du CESC. Cettedernière solution semble plus pratique à mettre en place. Il pourrait être envisagé, par exemple et dansl’idéal, 4 à 6 séances en grande section de maternelle, en CE1, en CM2, en 6 e , en 3 e et en 1 re . Ainsi leparcours de chaque élève serait balisé de moments clés, auxquels s’ajouteraient les apprentissages ensciences, en CM2 et en 4 e principalement.Toutefois, la mise en place des séances d’EAS relève encore bien souvent au départ de personnelsvolontaires qui se lancent seuls ou à deux, après une prise de conscience de la nécessité de « faire quelquechose ». C’est parfois le point de départ d’un projet. Et il faut parfois faire avec, le personnel concernésentant très vite le besoin de s’informer et de se former.QUELS CONTENUS ABORDER ?Ceux-ci sont bien trop nombreux pour être tous évoqués ici, mais quelques idées peuvent être dégagéesavec pour volonté l’exemple, et non pas l’exemplarité, et la mise en lien avec les apprentissagesdisciplinaires ou transversaux.Tout travail doit prendre le temps de faire émerger les représentations des élèves afin de s’assurer queles échanges se situent bien là où en sont les élèves et pas là où le professeur ou l’intervenant pense qu’ilsen sont. Cette entrée en EAS est le moment le plus délicat parce qu’il met des mots, parfois pour lapremière fois, sur de l’intime. Les règles nécessaires à la mise en place de l’EAS sont à développer dès le32

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