Calcul des etats atteignables de programmes Esterel partitionne ...
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58 CHAPITRE 4. NOTATIONSalors Surface (N,E) (Y) est définie <strong>de</strong> la manière suivante :Surface (N,E) (Y) = µ(λX → Y ∪ (Succ (N,E) (X) P)) (4.20)La définition <strong>de</strong> cette fonction <strong>de</strong>meure correcte même si tous les éléments <strong>de</strong> Y ne sont pas <strong>de</strong>type pause.4.3 Une relation d’ordre pour les frontières du grapheCette section a pour but <strong>de</strong> formaliser les idées présentées à la section 3.5.1. Il s’agit <strong>de</strong>donner un ordre statique, a priori idéal pour une exploration exhaustive <strong><strong>de</strong>s</strong> états <strong>atteignables</strong>,et partiel sur l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> frontières du graphe.4.3.1 NotationsNous cherchons ici à définir formellement une relation d’ordre stricte notée “≺” entre lesfrontières du graphe. Cette relation nous permet <strong>de</strong> définir un ordre pour l’ouverture <strong><strong>de</strong>s</strong>frontières. Ainsi, si x et y désignent <strong>de</strong>ux frontières, alors le prédicat : «la frontière x doitêtre ouverte avant la frontière y» s’écrit :x ≺ yCette relation d’ordre se construit avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’arbre syntaxique et complète l’informationdonnée par le graphe <strong>de</strong> flot <strong>de</strong> contrôle. L’arbre syntaxique ne permet pas <strong>de</strong> définir directementune relation entre les frontières puisque l’arbre ne se compose que d’instructions, autrement dit<strong>de</strong> noeuds. Ainsi, si u et v sont <strong>de</strong>ux instructions, alors nous cherchons avant tout à définir unprédicat : «l’accès à l’instruction u doit être ouvert avant l’accès à l’instruction v». Le prédicats’écrit <strong>de</strong> la même manière que précé<strong>de</strong>mment :u ≺ vDès lors, dire que l’accès à l’instruction u doit être ouvert avant l’accès à l’instruction v estéquivalent à dire que tout arc-frontière menant à u doit être ouvert avant tout arc-frontièremenant à v, quelle que soit l’origine <strong><strong>de</strong>s</strong> arcs. Ceci s’écrit :u ≺ v ⇐⇒ (x↦→u) ≺ (y↦→v) ∀x, ∀y (4.21)De cette manière, décrire une relation entre les noeuds <strong>de</strong> l’arbre est strictement équivalent àdécrire implicitement une relation entre les frontières du graphe. Par commodité, nous définissonségalement l’opérateur “Δ qui permet <strong>de</strong> définir <strong><strong>de</strong>s</strong> relations d’ordre à partir d’ensembles<strong>de</strong> noeuds. Ainsi, si U et V sont <strong>de</strong>ux ensembles <strong>de</strong> noeuds, alors l’opérateur “Δ est défini <strong>de</strong>la manière suivante :4.3.2 Définition structurelleU Î V ⇐⇒ u ≺ v ∀u ∈ U, ∀v ∈ V (4.22)La séquence. Comme il est écrit dans la section 3.5.1, dans un programme séquentiel <strong>de</strong> laforme P ; Q, toutes les frontières <strong>de</strong> P doivent être ouvertes avant n’importe quelle frontière<strong>de</strong> Q.