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Revue n° 11 - Ministère de l'énergie et des mines

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performancesPERFORMANCESBanque d’AlgérieDe nouvelles règles générales<strong>de</strong>s opérations bancairesLa Banque d’Algérie a promulgué un règlement dans lequel elle définit <strong>de</strong> nouvellesrègles en matière <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong> banques applicables aux opérations bancaires.Ce nouveau texte, publié dans le <strong>de</strong>rnier Journal officiel, définitles opérations <strong>de</strong> banques <strong>et</strong> établissements financiers effectuéesdans leurs relations avec la clientèle, telles que définies par l’ordonnanced’août 2003 relative à la monnaie <strong>et</strong> au crédit.Soulignant que les banques <strong>et</strong> les établissements financiers peuventproposer à leur clientèle <strong>de</strong>s produits bancaires spécifiques,ce règlement précise toutefois que « dans le souci d’une meilleureévaluation <strong>de</strong>s risques afférents aux nouveaux produits <strong>et</strong> envue d’assurer l’harmonisation entre les instruments, la mise surle marché <strong>de</strong> tout nouveau produit spécifique doit faire l’obj<strong>et</strong>d’une autorisation préalable délivrée par la Banque d’Algérie.Ces conditions <strong>de</strong> banques portent sur «la rémunération, lestarifs, les commissions <strong>et</strong> autres appliquées aux opérations <strong>de</strong>banque réalisées par les banques <strong>et</strong> établissements financiers»,détaille-t-elle. La Banque centrale précise que «les taux d’intérêtcréditeurs <strong>et</strong> débiteurs ainsi que les taux <strong>et</strong> niveaux <strong>de</strong>s commissionsapplicables aux opérations <strong>de</strong> banque sont librement fixéspar les banques <strong>et</strong> établissements financiers».Néanmoins, ajoute-t-elle, «la Banque d’Algérie peut fixer le tauxd’intérêt excessif. Les taux d’intérêt effectifs globaux sur les créditsdistribués par les banques <strong>et</strong> établissements financiers nedoivent en aucun cas dépasser le taux d’intérêt excessif».En outre, les dates <strong>de</strong> valeur sur les opérations <strong>de</strong> banque restentréglementées <strong>et</strong> sont précisées par instruction <strong>de</strong> la Banqued’Algérie. Le texte note que «les banques <strong>et</strong> établissements financierssont tenus <strong>de</strong> respecter scrupuleusement les conditionsapplicables aux opérations <strong>de</strong> banque qu’ils ont déterminéesdans la limite du taux d’intérêt excessif fixé par la Banqued’Algérie». Ils doivent porter à la connaissance <strong>de</strong> leur clientèle<strong>et</strong> du public les conditions qu’ils pratiquent <strong>et</strong> principalement lestaux d’intérêt nominaux <strong>et</strong> effectifs globaux : «A l’ouverture d’uncompte, ils sont tenus d’informer leurs clients sur les conditions<strong>de</strong> son utilisation, sur les prix <strong>de</strong>s différents services auxquels ilsdonnent accès <strong>et</strong> sur les engagements réciproques <strong>de</strong> la Banque<strong>et</strong> du client. Ces conditions doivent être portées dans la conventiond’ouverture <strong>de</strong> compte ou sur <strong>de</strong>s documents transmis à c<strong>et</strong>eff<strong>et</strong>.» «Pour toutes les opérations <strong>de</strong> crédits en compte, lesbanques doivent obligatoirement créditer le compte du clientdans les délais correspondant à la date <strong>de</strong> valeur réglementaire,autrement une rémunération <strong>de</strong>vra être versée au client », préciseencore le règlement.Plus <strong>de</strong> chèques traités manuellement <strong>et</strong> les virements<strong>de</strong>s salaires ne se feront plus sur papiers à la fin 2009Energie & Mines56Plus aucun chèque bancaire ne seratraité manuellement <strong>et</strong> les virements<strong>de</strong>s salaires ne se feront plus surpapiers à partir <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> l’année2009, a indiqué à Alger le déléguégénéral <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s banques <strong>et</strong><strong>de</strong>s établissements financiers (ABEF),Ab<strong>de</strong>rrahmane Benkhalfa.«A la fin <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année (2009), plusaucun chèque bancaire ne sera traitémanuellement <strong>et</strong> tout sera lu, traité <strong>et</strong>vérifié via <strong>de</strong>s scanners, <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>télécommunications sécurisés <strong>et</strong> <strong>de</strong>slangages informatiques», a affirmé M.Benkhalfa, en marge d’une journée d’étu<strong>de</strong>organisée par le groupe AlgérieTélécom <strong>et</strong> Microsoft-Algérie au profitdu secteur bancaire.«Nous sommes dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> labanque électronique», a ajouté M.Benkhalfa, soulignant que la banquepasse vers l’usage <strong>de</strong>s technologiesdans d’autres services, à savoir la gestion<strong>de</strong>s engagements <strong>et</strong> <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong>janvier 2010tout ce qui relève du marché du crédit.Il a expliqué que les banques ont <strong>de</strong>smillions d’opérations à étudier <strong>et</strong> à suivre,d’où le recours aux nouvelles technologies<strong>et</strong> aux nouvelles métho<strong>de</strong>s,l’industrie électronique <strong>de</strong>s paiementsétant en train <strong>de</strong> migrer du supportpapier vers le support électronique, aencore ajouté le délégué général <strong>de</strong>l’ABEF. M. Benkhalfa a aussi évoquéles plateformes d’échanges <strong>de</strong> donnéessécurisées entre les banques <strong>et</strong> lesentreprises, ce qui dénote, a-t-il dit,que le mouvement <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisationentrepris dans ce sens (par lesbanques) «ne se limite pas uniquementà l’intérieur <strong>de</strong>s banques mais aussiavec leurs partenaires <strong>et</strong> les entreprises».A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, à partir <strong>de</strong> la fin 2009,les virements <strong>de</strong>s salaires qui se faisaientsur un support papier pour <strong>de</strong>smillions <strong>de</strong> salariés seront effectuésavec l’utilisation <strong>de</strong>s TIC grâce à <strong>de</strong>splateformes électroniques, selon M.Benkhalfa. En ce sens, il a affirmé quela Banque algérienne est dans la phase<strong>de</strong> «migration» d’une banque sur supportpapier vers une banque électronique,qualifiant ce pas <strong>de</strong> «très important»dans le sens <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnisation.Du fait <strong>de</strong> la migration du supportpapier vers le support électronique, <strong>de</strong>sprincipes commerciaux doivent êtrerespectés en matière <strong>de</strong> sécurisation, aajouté M. Benkhalfa, assurant à c<strong>et</strong>eff<strong>et</strong> que l’investissement en sécuritéconsenti par les banques <strong>et</strong> les établissementsfinanciers est «plus important»que l’investissement d’expansion commerciale.Par ailleurs, M. Benkhalfa ainsiqué qu’Algérie Télécom <strong>de</strong>meureun partenaire <strong>de</strong>s banques concernantles nouvelles technologies <strong>de</strong> l’information<strong>et</strong> <strong>de</strong> la communication, les technologies<strong>de</strong> transport <strong>de</strong> données <strong>et</strong> lemaillage <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>s télécommunications.

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