AUTOINSIDE Édition 12 – Décembre 2023

FORMATION
Plaisir de conduire et d’apprendre garanti : les personnes en formation ont examiné de manière pratique les aspects
de la dynamique de conduite sur des pistes d’essai. Photos : Benno Stöcklin
longue date et déjà à la retraite, ont également
pris la direction des opérations à tour
de rôle.
Essais de freinage et slalom
Par groupes, les personnes en formation ont
effectué des tests de conduite le matin et
l’après-midi. Le centre d’événements de Seelisberg
possède un parcours avec un revêtement
glissant blanc. Celui-ci présente des conditions
similaires à celles d’une route enneigée.
Des essais de freinage ont ensuite été réalisés
avec une Toyota. Avec d’autres modèles, notamment
une BMW et une Ford, un slalom a
été effectué pour voir comment les voitures
réagissaient avec différents réglages. Un autre
poste comprenait l’identification des défauts.
Le concept a été introduit sous cette forme en
2012 à l’aérodrome de Buochs, après de nombreuses
années passées à l’aérodrome d’Interlaken,
puis brièvement au Tessin.
Felix Buchenberger, enseignant spécialisé à
l’école professionnelle de Baden, y participe
depuis 2012 avec ses classes de fin d’études.
Selon lui, « le comportement des véhicules et la
sécurité routière sont fortement influencés par
l’usure, les travaux de réparation ou les modifications
apportées aux voitures. » Les aspects
de la dynamique de conduite, de la sécurité
active, du confort et de la rentabilité sont au
premier plan. « Le comportement du véhicule
dans son état d’origine est comparé à une modification
réaliste sur différentes pistes d’essai.
Lors d’un tour d’essai, il est important de ressentir
les différences entre les systèmes intacts
et ceux qui ne le sont pas. »
L’aspect social
Qu’est-ce qu’on ressent donc lorsqu’un circuit
de freinage ou un servofrein tombe en panne ?
Que se passe-t-il si la trajectoire est déréglée ou
si un amortisseur de vibrations est défectueux ?
Et dans quelle mesure un véhicule peut-il encore
freiner en descente sur du verglas ? Les
personnes en formation ont trouvé des réponses
à ces questions tout au long de la journée.
Mais le projet de dynamique de conduite
a aussi un aspect social car les membres de la
classe et le corps enseignant échangent pour
une fois dans un autre environnement, poursuit
Felix Buchenberger. Les retours ont en
outre montré que les jeunes gardent un souvenir
positif de cette expérience. Les informations
données par Olivier Maeder, directeur
du secteur de la formation de l’UPSA, sur les
différentes voies de formation ont également
« En raison du lien avec la
pratique et du plaisir de
conduire, la motivation est
très élevée et le succès de
l’apprentissage est garanti
chez les jeunes. »
Rolf Künzle,
Président de l’ASETA et du Centre de
formation professionnelle de Goldau
été bien accueillies par la relève. « Pour nous,
le contact direct est important, nous devons
informer les talents sur les nombreuses possibilités
de carrière dans notre branche. L’intérêt
suscité à Seelisberg était grand, de sorte que
nos messages ont pu être adressés au public
cible », explique-t-il.
« Toutes les tâches étaient très intéressantes
pour les personnes en formation », souligne
également Benno Stöcklin, responsable du
groupe technique automobile au centre de
formation professionnelle de Bâle-Campagne.
C’était la deuxième fois qu’il participait avec
une classe. « La mise en pratique de la théorie
des cours est un complément très précieux
pour la compréhension technique des différentes
situations de conduite. » Il n’y a pas eu
non plus de situations dangereuses. « Les personnes
en formation ont respecté toutes les
consignes et ont été très disciplinées. » Il ne
manquera pas de revenir à la prochaine occasion.
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