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Classica et Christiana 1 2006 - Facultatea de Istorie - Universitatea ...

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<strong>Classica</strong> <strong>et</strong> <strong>Christiana</strong>, 1, <strong>2006</strong>, 73-80<br />

L’ANTHROPONYMIE NON-ROMAINE<br />

DANS LES INSCRIPTIONS LATINES<br />

DE LA MÉSIE INFÉRIEURE<br />

(ENTRE LES RIVIÈRES OESCUS ET IATRUS)<br />

Roxana Gabriela CURCĂ<br />

(Iaşi)<br />

C<strong>et</strong>te démarche s’encadre dans un programme <strong>de</strong> recherche<br />

plus ample qui vise la démographie <strong>de</strong> la province Mésie Inférieure du<br />

point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la composition <strong>et</strong>hnique. Dans ce but on peut se fon<strong>de</strong>r<br />

sur les:<br />

• textes historiques<br />

• sources épigraphiques<br />

• sources archéologiques<br />

Mais pour le moment nous allons étudier que les sources épigraphiques<br />

en latin.<br />

L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s rapports complexes établis dans les provinces orientales<br />

entre les latinophones <strong>et</strong> les populations parlant une autre<br />

langue durant le processus <strong>de</strong> romanisation doit comprendre, naturellement,<br />

beaucoup d’aspects. Mais, compte tenu du fait que les informations<br />

plus détaillées manquent d’habitu<strong>de</strong>, une source pertinente<br />

concernant ce suj<strong>et</strong> s’avère les inscriptions. En ce qui concerne la province<br />

Mésie Inférieure, la publication <strong>de</strong> quelques corpora d’inscriptions<br />

latines actualisées nous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> reprendre c<strong>et</strong>te direction <strong>de</strong><br />

recherche à partir d’une base documentaire plus ample, notamment en<br />

ce qui concerne la partie occi<strong>de</strong>ntale <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te province. En ce sens, il<br />

faut apprécier particulièrement le corpus <strong>de</strong> Gerov Inscriptiones Latinae<br />

in Bulgaria repertae, publié en 1989, mais qui, en réalité,<br />

comprend seulement Inscriptiones inter Oescum <strong>et</strong> Iatrum repertae.<br />

Dans l’historiographie roumaine on n’a pas étudié que la situation<br />

<strong>de</strong> l’ancienne Dobroudja correspondant à la future province

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