ultreïa - Schweizerischen Vereinigung der Freunde des Jakobsweges

Ma volonté est également de donner
à la nouvelle génération le goût
pour le pèlerinage spirituel, en reconduisant
par exemple cette année
encore comme préparation à la
confirmation la nuit du pèlerinage
conduite par une femme et un pasteur
jeunes.
Troisièmement, il me paraît important
qu’un plus grand nombre de
paroisses encore offre des pèlerinages
dans leur programme. Il faudrait
qu’à moyen terme le thème du
pèlerinage retrouve sa place fixe au
sein de la formation des pasteurs de
façon à ce que la pensée pèlerine se
prolonge dans les paroisses de notre
pays et que de jeunes pèlerins
puissent par exemple y demander
conseil avant de partir.
Et finalement, je voudrais voir le
dialogue œcuménique et interreligieux
se renforcer, au niveau du pèlerinage
également. Une semaine
de pèlerinage en dehors de l’Europe,
en Inde par exemple, engendrerait
sans aucun doute un échange
passionnant.
U. : Quel est ton bilan actuel, après
presque six mois de pratique ?
A.B. : Je suis toujours convaincu
de mon travail dont le pèlerinage
représente la plus grande partie
mais laisse néanmoins place à
maints autres aspects enrichissants
comme la méditation ou la contemplation.
Je me trouve ainsi depuis le
début confronté à un grand nombre
de personnes émanant d’horizons
très divers. Ma collègue pasteur et
moi-même ne sommes pas, chacun
dans son domaine, les fondateurs
mais les successeurs à Stauffacher
et il nous faut faire la part des
ULTREÏA No 48 - Nov 2011
ACTUALITES / AKTUELL
choses entre ce qui a encore sa
place ou non dans nos agendas. Il
s’agit également de procéder à des
aménagements. Il me semblerait
par exemple plus approprié de
se contenter dans la mesure du
possible de prestations plus simples
dans le cadre de nos pèlerinages de
groupe sur les chemins, il faudrait
évidemment demander leur avis
aux participants. Il demeure que
les journées de pèlerinage tous les
quinze jours ainsi que le stamm
mensuel apportent les contacts
personnels précieux importants à
notre Centre.
U. : Que trouves-tu spécialement
fascinant dans ton travail ?
A.B. : Ce que je trouve fascinant est
d’une part les gens et leurs vécus
si divers. Je pense là au stamm
où les pèlerins échangent leurs
expériences avec enthousiasme, où
l’on sent le feu intérieur qui anime
le vrai pèlerin. D’autre part, les
horizons nouveaux qui s’ouvrent à
moi me passionnent. Aussi bien au
Centre de Pèlerinage qu’à l’église
St- Jacques. J’ai eu pour la première
fois l’occasion de participer activement
aux journées de l’Eglise
évangélique à Dresde ; le pèlerinage
de groupe du Puy à Conques fin
juin a lui aussi été une première
inoubliable et je me rappelle avec
plaisir la récente fête de la Saint-
Jacques empreinte de collégialité et
de respect à Stauffacher.
U. : Quelle est pour toi l’imporl’importance des relations avec nos amis
pèlerins romands et avec la scène
pèlerine helvétique en général?
A.B. : Je me réjouis que des pèlerins
émanant de pays et de cultures
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