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ultreïa - Schweizerischen Vereinigung der Freunde des Jakobsweges

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Une rencontre inattendue<br />

Pendant les vacances de Pâques, j’ai<br />

commencé le Chemin de Compostelle<br />

avec ma petite-fille de dix ans,<br />

Lorena. Ma belle-sœur était aussi<br />

<strong>des</strong> nôtres.<br />

Nous sommes parties depuis chez<br />

ma petite-fille qui habite à Yverdon-les-Bains,<br />

notre projet étant de<br />

marcher depuis chez elle jusqu’à la<br />

frontière française près de Genève.<br />

Les trois premiers jours nous étions<br />

sur la Via Francigena, avant de rejoindre<br />

la Via Jacobi à Morges.<br />

A peine sorties d’Yverdon, nous<br />

étions déjà perdues, le balisage<br />

faisant nettement défaut à cet endroit...<br />

Nous sommes donc parties<br />

dans la direction de Mathod à travers<br />

bois, champs et prairies (non,<br />

nous n’avons piétiné ni herbe ni<br />

cultures !). Nous nous sommes retrouvées<br />

par hasard sur un chemin<br />

avec une vue magnifique sur le<br />

château de Champvent. A droite et<br />

à gauche du chemin, <strong>des</strong> barrières<br />

électrifiées : c’était rassurant !<br />

Soudain nous voyons à une centaine<br />

de mètres devant nous, sur<br />

le chemin, <strong>des</strong> animaux que nous<br />

avons pris de loin pour <strong>des</strong> vaches<br />

noires. Ces animaux s’approchaient<br />

Lorena, la jeune pèlerine<br />

ULTREÏA No 48 - Nov 2011<br />

PILGERN UND TIERE<br />

Rencontre inattendue avec <strong>des</strong><br />

buffles de Tanzanie<br />

de nous. Lorena a eu peur. Je n’étais<br />

pas rassurée non plus, mais mon<br />

rôle de grand-maman n’était-il pas<br />

de rassurer ma petite-fille ? ! Je l’ai<br />

aidée à passer sous la barrière et l’ai<br />

suivie. Ma belle-sœur a continué<br />

sur le chemin jusqu’au moment où<br />

nous avons vu ces animaux s’approcher<br />

d’elle à grande vitesse, et elle<br />

se jeter sous la barrière. Mais chacun<br />

sait que passer sous une barrière<br />

avec un sac sur le dos n’est pas<br />

chose facile ! Voyant le danger, j’ai<br />

volé au secours de ma belle-sœur<br />

pour l’ai<strong>der</strong> à passer.<br />

A ce moment-là, le propriétaire <strong>des</strong><br />

buffles – car c’était bien de buffles<br />

de Tanzanie qu’il s’agissait et non<br />

de vaches – est arrivé. Ayant observé<br />

toute la scène de loin, il avait immédiatement<br />

coupé le courant <strong>des</strong><br />

barrières et nous a expliqué que les<br />

buffles pouvaient être dangereux et<br />

agressifs à l’époque <strong>des</strong> amours et<br />

le buffle mâle était précisément en<br />

rut.<br />

Nous avons voulu tirer le positif de<br />

cette aventure : étant en sécurité<br />

<strong>der</strong>rière la barrière, Lorena a finalement<br />

trouvé que ces buffles étaient<br />

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