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Dictionnaire - ScienceDz

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astronomie spatiale 40<br />

laire et de notre Galaxie, sur l'échelle et<br />

l'évolution de l'Univers dépendent étroitement<br />

des mesures astrométriques.<br />

intimement liée à l'astrométrie, la mécanique<br />

céleste traite des lois régissant les mouvements<br />

des astres. Les calculs d'orbites relèvent<br />

de son domaine, ainsi que<br />

l'établissement des annuaires astronomiques<br />

et des éphémérides (tables fournissant<br />

des données numériques - quotidiennes ou<br />

autres - sur la position du Soleil, de la Lune,<br />

des planètes, etc.). Depuis l'avènement de<br />

l'astronautique, la mécanique céleste trouve<br />

une nouvelle application avec le calcul des<br />

trajectoires des satellites artificiels et des<br />

sondes interplanétaires.<br />

Astrométrie et mécanique céleste constituent<br />

ensemble ce qu'on appelle l'astronomie<br />

fondamentale.<br />

A ce domaine peuvent être rattachées la<br />

cosmogonie, qui étudie la formation et<br />

l'évolution des corps célestes particuliers, et<br />

la cosmologie, qui cherche à rendre compte<br />

de la structure et de l'évolution de l'Univers<br />

considéré dans son ensemble. Voisine à certains<br />

égards de l'astrophysique, l'astrochimie<br />

s'intéresse à la chimie de l'espace extraterrestre.<br />

La mise en évidence de<br />

nombreuses molécules dans le milieu interstellaire<br />

a constitué l'un des facteurs importants<br />

de son développement. La bioastronomie<br />

s'efforce, pour sa part, de répondre aux<br />

questions concernant les possibilités d'existence<br />

de la vie dans le cosmos. En fait, l'Univers<br />

constitue le plus prodigieux laboratoire<br />

dont puisse rêver le chercheur. Des températures<br />

les plus hautes aux températures les<br />

plus basses, des milieux les plus denses aux<br />

milieux les plus raréfiés, des systèmes les<br />

plus massifs aux systèmes les plus ténus, la<br />

matière s'y trouve soumise aux conditions<br />

les plus diverses, donnant au scientifique le<br />

loisir d'étudier une gamme extraordinairement<br />

variée de phénomènes, dont l'interprétation<br />

requiert une approche interdisciplinaire.<br />

Ainsi l'astronomie apparaît-elle<br />

désormais comme un carrefour où viennent<br />

se confronter et s'enrichir mutuellement la<br />

plupart des disciplines scientifiques.<br />

astronomie spatiale. Ensemble des activités<br />

de l'astronomie qui mettent en œuvre<br />

des systèmes spatiaux.<br />

ENCYCL. L'astronomie spatiale utilise des<br />

ballons stratosphériques, des fusées, des<br />

satellites et des sondes automatiques. Grâce<br />

aux satellites, qui gravitent au-dessus de<br />

l'atmosphère terrestre, il est possible d'étudier<br />

l'Univers sur l'ensemble du spectre électromagnétique.<br />

Néanmoins, compte tenu<br />

du coût de l'instrumentation qu'ils emportent,<br />

on réserve leur emploi aux observations<br />

difficiles ou impossibles à réaliser du<br />

sol, concernant des astres dont le rayonnement<br />

est arrêté par l'atmosphère terrestre<br />

(sources de rayonnements y, X, ultraviolet<br />

et infrarouge lointain). Les sondes spatiales<br />

permettent l'étude in situ de la Lune, des<br />

planètes, des comètes et du milieu interplanétaire.<br />

L'étude systématique du ciel dans l'ultraviolet<br />

a débuté en 1968 avec l'observatoire<br />

orbital américain OAO 2 ; son étude dans le<br />

domaine des rayons X en 1970 avec un autre<br />

engin américain, SAS 1 (ou Uhuru) ; et son<br />

étude dans le domaine des rayons y en 1972<br />

avec le satellite SAS 2. A la moisson de<br />

découvertes qui en a résulté sont venus<br />

s'ajouter, depuis, les résultats obtenus grâce<br />

à plusieurs dizaines d'autres satellites, parmi<br />

lesquels des engins américains comme OAO<br />

3 (ou Copernicus), SAS 3 et les satellites de<br />

la série HEAO (High Energy Astronomy Observatory)<br />

[HEAO 2, en particulier, rebaptisé<br />

observatoire Einstein après son lancement,<br />

en 1978, a marqué l'avènement d'une nouvelle<br />

génération de télescopes pour l'étude<br />

des sources célestes de rayonnement X], certains<br />

satellites soviétiques du type Cosmos,<br />

les satellites européens COS-B (1975-1982)<br />

et Exosat (1983-1986), le satellite international<br />

IUE* (international Ultraviolet Explorer) qui<br />

a permis des avancées considérables dans le<br />

domaine de l'astronomie ultraviolette et bénéficié<br />

d'une exceptionnelle longévité<br />

(1978-1996), etc. Tous ces engins ont apporté<br />

une contribution fondamentale à la<br />

connaissance d'astres (quasars, galaxies actives...)<br />

ou de phénomènes (explosions de supernovae,<br />

accrétion de matière par certaines<br />

étoiles...) libérant des quantités fantastiques<br />

d'énergie. Plus récemment, en 1983, le satellite<br />

IRAS* (Infra-Red Astronomy Satellite),<br />

fruit d'une coopération tripartite entre les<br />

Pays-Bas, les États-Unis et le Royaume-Uni,<br />

a permis la première cartographie complète

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