Effet du chaponnage sur les performances de croissance et ... - BEEP

castration et son impact sur l’état général de l’animal. L’amélioration du GMQ
chez les chapons dans la 2 e phase de l’étude est en accord avec les travaux de
CASTILLO et al. (2004) et CHEN et al. (2006a) qui ont également mis en
évidence une tendance à un meilleur gain de poids chez les chapons pendant la
dernière phase d’élevage. JACOB et MATHER (2000) justifient ces résultats
par une meilleure utilisation de l’énergie des aliments en relation avec le
tempérament moins agressif des chapons.
Le poids d’abattage, obtenu chez les chapons et chez les mâles entiers dans la
présente étude, est proche de celui rapporté par MIGUEL et al. (2001), mais est
en dessous de celui observé par TOR et al. (2002) et LIN et HSU (2003b). Cette
différence pourrait être liée à la souche. La nôtre était une souche légère contre
des souches mi-lourdes pour ces derniers auteurs. Notre choix se justifie par le
fait que dans les conditions d’élevage du Sénégal, les coquelets de souches
légères sont ceux qui manquent de débouchés, les mi-lourdes étant souvent
valorisées en aviculture traditionnelle.
2.2.3- EFFET DU CHAPONNAGE SUR LA CONSOMMATION ET L’EFFICACITE
ALIMENTAIRE
La faible consommation alimentaire observée chez les chapons sur l’ensemble
de l’essai est contraire aux résultats rapportés par CHEN et al. (2006a) et
CASTILLO et al. (2004).
Dans la phase post chirurgicale, la sous consommation d’aliment chez les
chapons est sans doute le fait du traumatisme inhérent à l’intervention ; elle est
cohérente avec la faible croissance des chapons observée pendant les trois
premières semaines de vie. Il est difficile d’expliquer la différence de
consommation alimentaire pendant la seconde phase de l’essai. On peut,
cependant, supposer que le tempérament plus calme chez les chapons réduit
leurs besoins énergétiques d’entretien (SMITH, 1992), ce qui se répercute sur
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