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Fig. 4.- Tourinnes-la-Grosse, église Saint-<br />

Martin. Maçonnerie de la nef centra<strong>le</strong> en<br />

calcaire gréseux <strong>et</strong> grès ferrugineux (Xe<br />

sièc<strong>le</strong>) (Photo avant la dernière restauration;<br />

Copyright IRPA-KIK Bruxel<strong>le</strong>s).<br />

Fig. 5. - Zétrud-Lumay, tour de l'église Saint-<br />

Barthé<strong>le</strong>my (X<strong>le</strong> sièc<strong>le</strong>?). Partie inférieure<br />

en calcaire gréseux <strong>et</strong> grès quartzitique;<br />

partie supérieure en calcaire gréseux.<br />

52<br />

La cave d'une troisième villa au Kluisveld à Hoegaarden, datée entre<br />

150 <strong>et</strong> 200 après J.C., montre, une fois de plus, la même technique<br />

de construction ( 20 ).<br />

Précisons toutefois qu'il n'est pas possib<strong>le</strong> de conclure que <strong>le</strong> calcaire<br />

gréseux utilisé dans ces villas gallo-romaines provient effectivement<br />

de Gobertange puisque <strong>le</strong> calcaire gréseux du Bruxellien aff<strong>le</strong>ure<br />

éga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s nombreux chemins creux <strong>et</strong> talus à<br />

Hoegaarden. A l'heure actuel<strong>le</strong>, il n'existe aucune preuve d'une<br />

exploitation du calcaire gréseux à l'époque carolingienne vu la réutilisation<br />

à grande échel<strong>le</strong> <strong>des</strong> matériaux de construction galloromains<br />

dans la nef d'Overlaar. La nef préromane de l'église de Sint-<br />

Margri<strong>et</strong>e Houtem, probab<strong>le</strong>ment contemporaine de cel<strong>le</strong> d'Overlaar,<br />

est éga<strong>le</strong>ment construite en grès quartzitique du Landénien supérieur.<br />

Les moellons en calcaire gréseux font cependant défaut ( 21 ).<br />

Dans <strong>le</strong>s gros piliers de la large nef de l'église Saint-Martin à<br />

Tourinnes-la-Grosse, datant probab<strong>le</strong>ment du Xe sièc<strong>le</strong> ( 22 ), <strong>le</strong> grès<br />

ferrugineux, taillé en blocs rectangulaires, est souvent utilisé comme<br />

pierre d'ang<strong>le</strong>, tandis que <strong>le</strong> calcaire gréseux est simp<strong>le</strong>ment monté<br />

brut de carrière (fig. 4). Ce dernier matériau est éga<strong>le</strong>ment celui <strong>des</strong><br />

pierres plates qui ont été sé<strong>le</strong>ctionnées pour <strong>le</strong>s claveaux <strong>des</strong><br />

arca<strong>des</strong>, l'intrados montrant un blocage de p<strong>et</strong>its moellons entre <strong>le</strong>s<br />

deux rangées de claveaux. L'enduit actuel ne perm<strong>et</strong> plus d'étudier<br />

la technique de tail<strong>le</strong>.<br />

B. Le Xl<strong>le</strong> sièc<strong>le</strong><br />

Les parties romanes de l'église Saint-Barthé<strong>le</strong>my à Zétrud-Lumay,<br />

notamment la tour, la nef <strong>et</strong> la partie occidenta<strong>le</strong> de la croisée, sont<br />

édifiées surtout en calcaire gréseux de Gobertange. Le parement<br />

<strong>des</strong> trois étages inférieurs de la tour est composé de moellons irréguliers,<br />

surtout de calcaire gréseux, mais parsemé de grès quartzitique<br />

(fig. 5). Les claveaux de la porte donnant accès au premier<br />

étage à partir de la nef sont plats mais bruts de carrière <strong>et</strong> ont été<br />

positionnés suivant <strong>le</strong> rayon. C<strong>et</strong>te partie de la tour est plus ancienne<br />

que la nef actuel<strong>le</strong>, avec laquel<strong>le</strong> el<strong>le</strong> n'est d'ail<strong>le</strong>urs pas liée. Le<br />

parement extérieur <strong>des</strong> deux étages supérieurs est régulier <strong>et</strong> uniquement<br />

en calcaire gréseux, tandis que <strong>le</strong>s parements intérieurs<br />

sont, soit en moellons de calcaire gréseux, soit en grès quartzitique.<br />

H MEURRENS, (M.), voir note 18.<br />

( 21 ) GENICOT, (L.-F.), Les nefs préromanes de Overlaar <strong>et</strong> de Houtem-Sainte-Marguerite, dans<br />

Mededelingen van de Geschied- en Oudheidkundige Kring voor Leuven en omgeving, Vlll(1),<br />

1968, p. 23-31.<br />

( a ) GENICOT, (L.-F.), voir note 12, p. 324.

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