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Ouvrir le fichier - Commission royale des Monuments, Sites et ...

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Fig. 15.- Tienen, avant-corps de la collégia<strong>le</strong><br />

Saint-Germain (deuxième quart du Xll<strong>le</strong><br />

sièc<strong>le</strong>) (Copyright IRPA-KIK Bruxel<strong>le</strong>s).<br />

quartzitique. L'encadrement <strong>des</strong> fenêtres du choeur est en calcaire<br />

gréseux de Gobertange (fig. 12). Les pierres rectangulaires sont<br />

montées alternativement en lit de carrière <strong>et</strong> en délit. Les conso<strong>le</strong>s<br />

de la corniche sont en délit <strong>et</strong> perpendiculaires au parement.<br />

L'entab<strong>le</strong>ment est en lit de carrière. La technique de tail<strong>le</strong> correspond<br />

à la phase I.<br />

La grosse tour inachevée de l'église Saint-Martin à Tourinnes-la-<br />

Grosse, construite pendant la première moitié du Xll<strong>le</strong> sièc<strong>le</strong>, est<br />

entièrement bâtie en calcaire gréseux de Gobertange. Les pierres<br />

d'ang<strong>le</strong> de la tour, <strong>des</strong> pilastres de la grande arcade intérieure (fig.<br />

1,a), mais aussi <strong>le</strong>s claveaux <strong>et</strong> <strong>le</strong>s pierres de l'intrados <strong>des</strong> premières<br />

arca<strong>des</strong> de la nef, reconstruites en même temps que la tour,<br />

appartiennent à la phase I de la chronologie de la tail<strong>le</strong> <strong>des</strong> pierres.<br />

Les pierres <strong>des</strong> murs p<strong>le</strong>ins par contre sont moins régulières : seu<strong>le</strong><br />

la face visib<strong>le</strong> a été taillée au marteau taillant. L'abside, datée du<br />

milieu du Xll<strong>le</strong> sièc<strong>le</strong>, est éga<strong>le</strong>ment construite en calcaire gréseux<br />

de Gobertange à l'exception de la voûte. Les conso<strong>le</strong>s <strong>et</strong> <strong>le</strong>s cinq<br />

premières assises <strong>des</strong> ogives (fig. 13) sont en calcaire gréseux <strong>et</strong><br />

appartiennent à la phase I de la chronologie de la tail<strong>le</strong> <strong>des</strong> pierres.<br />

Les ébrasements <strong>des</strong> fenêtres de l'abside sont constitués de pierres<br />

taillées, positionnées alternativement en lit de carrière <strong>et</strong> en délit (fig.<br />

14). Les pierres <strong>des</strong> lésènes par contre sont toutes placées en lit de<br />

carrière comme <strong>le</strong>s maçonneries <strong>des</strong> murs. Les conso<strong>le</strong>s de la corniche<br />

sont en délit, perpendiculaires au parement <strong>et</strong> l'entab<strong>le</strong>ment en<br />

lit de carrière.<br />

L'avant-corps de la collégia<strong>le</strong> Saint-Germain à Tienen a été édifié à<br />

partir de 1225 environ ( 24 ). Les maçonneries sont essentiel<strong>le</strong>ment en<br />

grès quartzitique. Les voûtains sont construits en tuffeau de<br />

Linsmeau. Les pilastres, <strong>le</strong>s colonn<strong>et</strong>tes, <strong>le</strong>s arca<strong>des</strong>, <strong>le</strong>s encadrements<br />

de portes <strong>et</strong> de fenêtres ainsi que tous <strong>le</strong>s éléments moulurés<br />

sont en calcaire gréseux de Gobertange (fig. 15). Les chapiteaux, <strong>le</strong>s<br />

quatre statues <strong>et</strong> la c<strong>le</strong>f de la travée centra<strong>le</strong> sont en calcaire de<br />

Meuse. Ce monument est remarquab<strong>le</strong>, non seu<strong>le</strong>ment pour son<br />

architecture romane tardive où l'on assiste à <strong>des</strong> tâtonnements dans<br />

la construction <strong>des</strong> voûtes d'ogives, mais aussi pour son très grand<br />

nombre de signes d'identité sur <strong>le</strong> calcaire gréseux de Gobertange.<br />

Ces signes se trouvent sur <strong>le</strong>s claveaux <strong>des</strong> fenêtres, sur <strong>le</strong>s archivoltes<br />

qui <strong>le</strong>s entourent, sur <strong>le</strong>s p<strong>et</strong>ites voûtes en berceau à côté <strong>des</strong><br />

escaliers, ainsi que sur <strong>le</strong>s ogives <strong>des</strong> travées latéra<strong>le</strong>s (fig. 16).<br />

La plupart <strong>des</strong> claveaux <strong>des</strong> six archivoltes portent un même signe<br />

d'identité en forme de doub<strong>le</strong> parenthèse. Les claveaux du p<strong>le</strong>in<br />

cintre <strong>des</strong> deux fenêtres du côté sud portent un signe en forme d'étoi<strong>le</strong><br />

à quatre pointes avec un point au milieu. Ce signe se trouve aussi<br />

bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Les claveaux <strong>des</strong> deux fenêtres septentriona<strong>le</strong>s<br />

portent, à l'intérieur <strong>et</strong> à l'extérieur, un signe en forme de<br />

demi-lune. Les deux gran<strong>des</strong> fenêtres occidenta<strong>le</strong>s forment une<br />

exception, car <strong>le</strong>s signes sont différents à l'extérieur <strong>et</strong> à l'intérieur :<br />

H DOPERE, (F.), voir note 8.<br />

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