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ière à Gobertange <strong>et</strong> qu'il vend donc ses propres pierres. Pendant la même année, Maître Henric van Gubbertingen inspecte <strong>le</strong>s portails <strong>et</strong> <strong>le</strong>s sculptures qui viennent d'être terminés : Item dedi magistro Henrico pro suo preclo, quia vidit ad ymaginem (s?) <strong>et</strong> ad opus portalium, ... En 1391-1392, Maître Jacob van Gubbertingen dirige toujours <strong>le</strong> chantier. A ce moment, on édifie <strong>le</strong> deuxième grand pilier de la croisée. Pour c<strong>et</strong>te année on connaît <strong>le</strong>s noms de neuf compagnons de Gobertange : Nycholaus Boemans, Laurentius, Henricus Baliu, Balduwinus, Reynerus de Lewis, Jo Rossia, Jacobus Baliu, Jo Gruselijn, Egidius Gallicus (= <strong>le</strong> Wallon). Ils tail<strong>le</strong>nt <strong>des</strong> pierres pour une grande arcade de la croisée, probab<strong>le</strong>ment <strong>des</strong> doub<strong>le</strong>aux (de duplicatis), un type de pierre non identifié (de sorvo), <strong>des</strong> ogives, <strong>des</strong> entab<strong>le</strong>ments (tafelmenten) <strong>et</strong> de p<strong>et</strong>its claveaux (parvis boechstene) ( 32 ). Bien qu'en 1396-1397 Jacob van Gubbertingen dirige toujours <strong>le</strong> chantier, il réside souvent à Bruxel<strong>le</strong>s ou à Anvers. A la suite de ces responsabilités cumulées, il donne sa démission à Tienen <strong>et</strong> Bontso de Racour devient <strong>le</strong> chef de chantier ( 33 ). Les pierres en provenance de Gobertange sont <strong>des</strong> pierres brutes (rousteens), <strong>des</strong> pierres taillées (ordunen), <strong>des</strong> claveaux (boechstenen), <strong>des</strong> pierres pour <strong>le</strong>s arcs former<strong>et</strong>s (former<strong>et</strong>s) <strong>et</strong> pour <strong>le</strong>s arcs doub<strong>le</strong>aux (dobbe<strong>le</strong><strong>le</strong>), ainsi que de grands <strong>et</strong> de p<strong>et</strong>its entab<strong>le</strong>ments (grote tafelment <strong>et</strong> c<strong>le</strong>in tafelment). Toutes ces pierres sont vendues par pied. b. Autres chantiers Aucune différence de qualité de tail<strong>le</strong> entre pierres taillées (ordunen) <strong>et</strong> pierres d'ang<strong>le</strong> (egstene) n'est perceptib<strong>le</strong> dans la chapel<strong>le</strong> Notre- Dame-au-Lac à Tienen. Par contre, on constate une n<strong>et</strong>te différence entre <strong>le</strong>s pierres de la maçonnerie p<strong>le</strong>ine d'un mur <strong>et</strong> <strong>le</strong>s pierres d'ang<strong>le</strong> ou <strong>le</strong>s éléments moulurés du choeur de la collégia<strong>le</strong> de Hoksem (vers 1350) (fig. 21) ( 34 ) ou du donjon de Meldert (deuxième moitié du XlVe sièc<strong>le</strong>) ( 35 ). Dans <strong>le</strong> cas du donjon de Meldert, il est même possib<strong>le</strong> d'observer <strong>des</strong> pierres brutes (roustene) dans <strong>le</strong> parement extérieur <strong>des</strong> murs de la cave qui, à l'origine, sont emmottés <strong>et</strong> donc invisib<strong>le</strong>s. Les travaux au portail méridional lié au transept de la collégia<strong>le</strong> de Zout<strong>le</strong>euw débutent vers 1355 selon la date gravée sur un <strong>des</strong> piédroits du portail intérieur ( 36 ). ( 32 ) SAT., AOLV., s.s. : Comptes, Rég. I, fol. 107 r°-115 r°. ( 33 ) SAT., AOLV., s.s. : Comptes, Rég. I, fol. 119 r
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