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Ouvrir le fichier - Commission royale des Monuments, Sites et ...

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teaux <strong>et</strong> conso<strong>le</strong>s est bien visib<strong>le</strong> pour toutes <strong>le</strong>s conso<strong>le</strong>s de la collégia<strong>le</strong><br />

Saint-Germain à Tienen (tig. 24).<br />

c. Assises en grès quartzitique <strong>et</strong> en calcaire gréseux<br />

La façade occidenta<strong>le</strong> de l'avant-corps de l'ancienne abbatia<strong>le</strong> de<br />

Saint-Trond est la plus ancienne construction connue présentant une<br />

alternance entre <strong>des</strong> ban<strong>des</strong> de parement en grès quartzitique,<br />

hautes de trois ou quatre assises, <strong>et</strong> une assise en calcaire gréseux<br />

de Gobertange. On peut supposer que <strong>le</strong>s assises en calcaire gréseux<br />

servent d'ancrage pour la façade <strong>et</strong> qu'au moins certaines<br />

pierres sont <strong>des</strong> boutisses. La technique de tail<strong>le</strong> du calcaire gréseux<br />

de Gobertange appartient à la phase I. La tour romane s'étant effondrée<br />

en 1263 ( 39 ), l'abbé Adam van Ordingen contacte un architecte<br />

vers 1300 pour reconstruire la tour. Cependant, à cause d'un désaccord<br />

entre l'abbé <strong>et</strong> son architecte, ce dernier se r<strong>et</strong>ire. Son successeur<br />

reconstruit la tour jusqu'à l'étage <strong>des</strong> cloches ( 40 ). En 1340, l'abbé<br />

Amelius van Schoonvorst complète la tour en briques <strong>et</strong> construit<br />

la flèche ( 41 ). C'est donc au début du XlVe sièc<strong>le</strong> qu'on doit situer<br />

l'élévation de la façade.<br />

2. Les signes<br />

a. Les signes d'identité<br />

Le chantier de la chapel<strong>le</strong> Notre-Dame-au-Lac à Tienen est ouvert<br />

vers 1337, puisque suivant son propre témoignage, Johannes<br />

Danie<strong>le</strong>n van Bul<strong>le</strong>kem y travail<strong>le</strong> déjà depuis trente ans en 1367 ( 42 ).<br />

Les éléments qui appartiennent vraisemblab<strong>le</strong>ment à c<strong>et</strong>te première<br />

campagne de construction sont <strong>le</strong>s deux pilastres de l'arc triomphal,<br />

<strong>le</strong>s deux piliers de la nef <strong>et</strong> <strong>le</strong>s deux piliers occidentaux de la croisée<br />

(encastrés dans l'actuel<strong>le</strong> façade occidenta<strong>le</strong> vers 1360). Ces supports<br />

sont probab<strong>le</strong>ment conçus pour une église-hal<strong>le</strong>, comme semb<strong>le</strong>nt<br />

l'indiquer la hauteur <strong>des</strong> pilastres à l'entrée du choeur, ainsi que<br />

la hauteur proj<strong>et</strong>ée du pilier nord de la nef.<br />

Comparés aux deux pilastres de l'arc triomphal (hauteur 10 assises :<br />

1,54 <strong>et</strong> 1,47 m), <strong>le</strong>s deux piliers de la nef sont constitués de pierres<br />

plus épaisses, à la limite de l'épaisseur norma<strong>le</strong> du calcaire gréseux<br />

de Gobertange (hauteur 10 assises : 1,90 <strong>et</strong> 2,00 m). Ce sont précisément<br />

ces pierres qui portent <strong>des</strong> signes. Du côté nord, il s'agit probab<strong>le</strong>ment<br />

de signes d'appareillage peints en brun, mais devenus illisib<strong>le</strong>s;<br />

du côté sud ce sont <strong>des</strong> signes d'identité taillés, dont il existe<br />

trois variantes (fig. 25).<br />

( 39 ) LAVIGNE, (E.), Kroniek van de abdij van Sint-Truiden, Il : 1138-1558, Leeuwarden-<br />

Maastricht, 1988, p. 108.<br />

H Idem, p. 131-132.<br />

O Idem, p. 167.<br />

( 42 ) BETS, (P.V.), Histoire de la vil<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> institutions de Tir<strong>le</strong>mont, d'après <strong>des</strong> documents authentiques,<br />

II, Leuven, 1861, p. 96-102; DE RIDDER, (F.), Geschiedenis van O.L.V. ten Poel te Thienen,<br />

Tienen, 1922, p. 101-104; VON KONRADSHEIM, (G.C.), Notre-Dame-au-Lac à Tir<strong>le</strong>mont, Etude<br />

archéologique <strong>et</strong> stylistique d'un monument (Mémoire de licence ULB), 1972, p. 13-17.<br />

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