Rapport du Comité Interministériel Chargé de la Bonne Gouvernance

‣ Au niveau de la composition du Comité
La composition du comité doit être revue dans le double objectif de représentation et de
représentativité. Au niveau de la Représentation, le Comité National, cadre privilégié de
concertation entre Etat/secteur privé, devra voir son caractère national respecté par la
présence en son sein de la totalité des acteurs nationaux concernés. Au niveau de la
Représentativité, il s’agit d’accroître l’efficacité du processus de concertation à travers (i) son
extension à d’autres départements qui doivent se faire représenter par des hauts cadres
proches du centre de décision et ayant une influence reconnue sur le processus de décision
interne aux départements concernés et (ii) un relèvement de la représentation du secteur
privé en tenant compte de sa diversité.
‣ Au niveau de fonctionnement du Comité, il importe que :
• la présidence actuelle du comité soit secondée par une vice présidence issue du
secteur privé ;
• le mandat du vice président désigné soit rotatif entre la CCIA et la Confédération
Nationale du Patronat de Mauritanie pour un mandat d’an an ;
• la tenue des réunions se fasse trimestriellement ;
• Le comité ne statut que sur les questions d’ordre national en laissant les questions
d’ordre sectoriel au niveau des points focaux,
• Le président du comité notifie à chaque Département les recommandations dont la
mise en œuvre dépend de ses services avec ampliation au point focal concerné ;
• L’effectivité du réseau de la concertation soit renforcée avec mise en œuvre des
points focaux déjà retenus dans les différents Départements Ministériels.
2.3.4. Renforcement de l’efficacité de la dépense publique
L’accent sera mis sur le renforcement de la réflexion stratégique sur les politiques de
développement, sur le renforcement de la mobilisation des ressources publiques, sur la
programmation, l’exécution et le contrôle budgétaires, sur l’amélioration de la coordination de
l’aide extérieure, sur l’assainissement des entreprises publiques et sur la gestion rationnelle
du patrimoine de l’Etat.
A) Renforcement de la réflexion stratégique sur les politiques de développement
Les mesures dans ce cadre sont :
• Créer une unité de suivi et d’évaluation du CSLP ;
• Elaborer un schéma d’aménagement du territoire afin de construire de matière
articulée, cohérente et rationnelle la vision future du territoire national ;
• Renforcer le système national des statistiques à travers : (i) la finalisation et
l’adoption du projet de décret de la loi statistique et le démarrage des travaux de
concertation sur les programmes statistiques à adopter pour la période à venir ;
(ii) la préparation de la nouvelle Stratégie Nationale de Développement de la
Statistique et (iii) la poursuite des travaux de renforcement des statistiques
économiques et financières principalement au MAED, au MF, à la BCM, à l’ONS,
ainsi qu’au sein des principaux ministères à caractère économique (pêche,
industrie, tourisme, développement rural et environnement et énergie et pétrole).
• Mettre à jour les outils de modélisation macroéconomiques pour tenir compte de
l'exploitation pétrolière ;
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