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Propriétés mécaniques et durée de vie de bétons réfractaires

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Ceci représente un <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> l’essai <strong>de</strong> flexion 4 pts. Ces <strong>de</strong>ux zones ne sont pas<br />

intéressantes au niveau caractérisation <strong>de</strong> l’endommagement du matériau mais montrent la<br />

validité <strong>de</strong> la localisation effectuée par le système. La troisième zone se situe au niveau du<br />

lieu <strong>de</strong> rupture. C<strong>et</strong>te zone est plus intéressante du point <strong>de</strong> vue prédiction <strong>de</strong> la rupture du<br />

matériau. Ainsi, une analyse <strong>de</strong> la concentration du nombre <strong>de</strong> salves dans une zone donnée<br />

<strong>de</strong> l’éprouv<strong>et</strong>te (cartographie) perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> déterminer le lieu <strong>de</strong> la rupture, voire l’instant si<br />

c<strong>et</strong>te concentration <strong>de</strong>s événements se produit assez tôt.<br />

2) Traction<br />

a) Analyse temporelle<br />

Les essais <strong>de</strong> traction perm<strong>et</strong>tent d’éviter les problèmes liés aux fortes concentrations <strong>de</strong><br />

contraintes locales en flexion <strong>et</strong> d’avoir une contrainte uniforme connue dans le matériau. La<br />

Figure 69 représente le nombre <strong>de</strong> salves <strong>et</strong> <strong>de</strong> coups cumulés en fonction du temps pour un<br />

essai <strong>de</strong> traction sur le béton A <strong>et</strong> la Figure 70 pour le béton B. Seuls les événements localisés<br />

sont représentés. On observe le même type <strong>de</strong> courbe qu’en flexion avec une forte<br />

augmentation <strong>de</strong> l’activité acoustique vers la fin <strong>de</strong> l’essai. Le nombre <strong>de</strong> salves cumulées <strong>et</strong><br />

le nombre <strong>de</strong> coups cumulés présentent une évolution similaire. Le béton B est moins émissif<br />

que le béton A avec un nombre <strong>de</strong> salves <strong>et</strong> un nombre <strong>de</strong> coups plus faible. Ceci est<br />

probablement dû au fait que le béton A présente un nombre important <strong>de</strong> ruptures<br />

transgranulaires contrairement au béton B où les ruptures sont plutôt matricielles. Les<br />

ruptures transgranulaires sont probablement plus énergétiques que celles dans la matrice.<br />

Fin <strong>de</strong> partie linéaire<br />

70% <strong>de</strong> la contrainte<br />

à rupture<br />

Figure 69: Nombre <strong>de</strong> salves cumulées <strong>et</strong> nombre <strong>de</strong> coups cumulés au cours du temps pour un essai <strong>de</strong><br />

traction sur le matériau A<br />

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