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DAP_RA_1955.pdf (10,0 MB) - Criminocorpus

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tages ont été obtenus an point de vue indemnitaire pour les différentes<br />

catégories du personnel pénitentiaire :<br />

1° un décret n° 55-1380 du 21 octobre 1955 (publié au J. 0. du<br />

22 octobre 1955) a augmenté, à compter du T r janvier 1955, le taux<br />

de l'indemnité forfaitaire de risque des différentes catégories de<br />

personnel sur les mêmes bases que le rajustement opéré pour les<br />

agents des Douanes par le décret n° 55-906 du 5 juillet 1955 et a<br />

étendu le bénéfice de cette indemnité, toujours à compter de la même<br />

date, aux directeurs d'établissements pénitentiaires;<br />

2° un décret n° 55-1378 du 21 octobre 1955 (publié au J. 0. du<br />

22 octobre 1955) a alloué, à compter du 1 er janvier 1955, aux greffiers-comptables<br />

et économes des établissements pénitentiaires, au lieu<br />

d'une indemnité de risque qui était pour eux fixée au taux de<br />

21.000 fr, une indemnité de gestion et de responsabilité fixée à<br />

45.000 fr pour les greffiers-comptables et économes de classe exceptionnelle<br />

et à 36.000 fr pour les greffiers-comptables et économes ;<br />

3° un décret n° 55-1379 du 21 octobre 1955 (publié au J. O. du<br />

22 octobre 1955) a institué à compter du 1 er août 1955 en faveur<br />

des membres du personnel de surveillance (surveillants-chefs exceptés),<br />

assurant un service normal de nuit à partir de 22 heures, une<br />

indemnité forfaitaire dite « de panier » fixée à <strong>10</strong>0 fr par nuit et<br />

par agent.<br />

Depuis plusieurs années, le personnel de surveillance demandait<br />

— et la Chancellerie avait toujours appuyé cette revendication —<br />

que lui fût étendu le bénéfice de l'indemnité spéciale pour services<br />

de nuit allouée, en vertu du décret du 28 novembre 1950 et au taux<br />

actuel de 35 fr l'heure, aux personnels des Douanes, des P.T.T. et<br />

de la Police. Mais la Direction du Budget a estimé que, ne présentant<br />

pas, comme pour les personnels des Douanes et de la Police,<br />

un caractère de sujétion exceptionnelle, les vacations de nuit accomplies<br />

par le personnel de surveillance pénitentiaire ne justifiaient<br />

pas l'attribution à celui-ci de l'indemnité horaire de 35 fr prévue<br />

pour ceux-là. D'où, à titre de mesure transactionnelle, l'indemnité<br />

de <strong>10</strong>0 fr par nuit et par agent qui lui a été accordée sous une autre<br />

appellation (indemnité de panier) ;<br />

4° un arrêté en date du 24 octobre 1955 (publié au J. O. des<br />

24-25 octobre 1955) , pris en application du décret du 6 octobre 1950,<br />

a admis, à compter du 1 er janvier 1955, au bénéfice des indemnités<br />

pour travaux supplémentaires :<br />

a) dans la limite maxima d'une somme de 16.500 fr par an<br />

et en remplacement de l'indemnité forfaitaire de risque de 15.000 fr<br />

— 40 —<br />

par an qu'ils percevaient auparavant, les commis des établissements<br />

pénitentiaires pour lesquels la Direction du Budget n'a pas jugé<br />

possible la création, demandée par la Chancellerie, d'une indemnité<br />

de gestion et de responsabilité;<br />

b) dans la limite maxima d'une somme de <strong>10</strong>.000 fr par an,<br />

les commis, aide-commis et agents de bureau des circonscriptions<br />

pénitentiaires ;<br />

5° un décret n° 56-40 du 12 janvier 1956 (publié au J. O. des<br />

16 et 17 janvier 1956) a créé, à compter du l* r janvier 1955, une<br />

indemnité forfaitaire annuelle de 15.000 fr pour rémunérer les travaux<br />

supplémentaires et les sujétions particulières imposées aux<br />

éducateurs des établissements pénitentiaires ;<br />

6° enfin, un arrêté du 23 janvier 1956 (publié au J. O. du<br />

3 février 1956) a étendu aux sténo-dactylographes et dactylographes<br />

■des Directions de circonscriptions pénitentiaires, le bénéfice de l'indemnité<br />

annuelle de <strong>10</strong>.000 fr pour travaux supplémentaires prévue<br />

par l'arrêté du 24 octobre 1955, à compter du 1 er janvier 1955, en<br />

faveur des commis, aide-commis et agents de bureau des mêmes<br />

Directions.<br />

La difficulté d'obtenir les crédits afférents à la dépense supplémentaire<br />

que constituent ces diverses indemnités et qui s'élève globalement<br />

à 70.000.000 de francs s'est trouvée encore accrue du fait<br />

que la loi du 6 août 1955 a prévu la reconduction pour l'exercice<br />

1956 du budget de 1955, excluant par conséquent du nouveau budget<br />

toute dépense nouvelle qui ne serait pas gagée par une économie correspondante<br />

réalisée sur les crédits du précédent. La Chancellerie<br />

a pu, heureusement, pour gager les indemnités récemment obtenues,<br />

consentir une économie équivalente sur les crédits en excédent du<br />

chapitre 34-23 (entretien des détenus).<br />

b) Nouveau statut et reclassement indiciaire.<br />

Un premier projet de statut particulier des fonctionnaires des<br />

services extérieurs de l'Administration pénitentiaire, préparé en<br />

vertu de la loi du 19 octobre 1946 portant statut général des fonctionnaires,<br />

avait été déposé en 1948. Par l'effet de divers amendements,<br />

la Direction de la Ponction publique l'avait transformé en un<br />

contre-projet qu'elle envoya à la Chancellerie le 9 août 1950. Or,<br />

cette dernière n'avait pas alors estimé pouvoir se rallier à ce texte<br />

qui faisait aux différents personnels pénitentiaires une situation<br />

moins avantageuse que celle résultant pour eux du statut ancien,<br />

demeuré en vigueur, du 31 décembre 1927. Elle dut se contenter de<br />

— 41 —

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