Procès-verbaux, 1671-1793; publiés pour la ... - Warburg Institute

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tré dans la conférence de ce jour, quoiqu'elle n'approuve
pas la pratique contenue dans ce mémoire ^.
Cette manière de faire les voûtes n'a été connue en
France que depuis 40 ans; elle fut portée à Castelnaudary
en Languedoc par un frère capucin catalan, qui y
bâtit de cette manière l'intérieur du couvant des Pères de
son ordre, ce qui a été pratiqué du depuis dans plusieurs
maisons religieuses en Languedoc et en Provence;
plusieurs particuliers dans ces mêmes provinces ont suivi
le même usage dans des maisons qu'ils ont fait bâtir.
On prétend que cette façon de bâtir est venue d'Espagnej
où dans quelques provinces l'on ne fait
en pierre
ou en brique que les gros murs de face et toutes les opérations
des chambres en dedans avec les cloisons de
brique et de plâtre.
Les RR. PP. capucins établis à Montauban s'y sont
conformés pour rétablir leur maison, dont les dortoirs et
les cellules menaçoient une ruine prochaine, de même
que les murs de face depuis le plancher du rés de chaussée
jusqu'au toit.
Pour réparer cette maison, ils ont été obligés de refaire
à neuf le plancher du rès de chaussée, qu'ils ont construit
avec des planches de sapin du Nord d'un pouce 9 lignes
d'épaisseur; ils ont joint les planches sur des solives en
languette et rénures pour éviter que le vent ni la poussière
ne pussent passer au travers des joints.
Lorsque ce plancher, qui forme une espèce de parquet
au premier étage, a été construit, on a fait la distribution
de l'espace qui se trouve entre les deux murs de face, de
la gauche et de la droite, pour y placer un dortoir dans lemilieu
et des cellules à droite et à gauche. Cet espace a
sur sa largeur entre les deux murs de face, de la droite et
taud, Chevotet, Deluzy, Garnier d'Isle, Jossenay, Lebon,
Ledreux, Legrand, de Lespée, Tanevot, Camus.
I. Nous renvoyons aux Appendices le commentaire qu'appelle
cette communication extrêmement curieuse. On comprend qu'il
exige un assez long développement.