Procès-verbaux, 1671-1793; publiés pour la ... - Warburg Institute

B36 [1758
donner à M. Le Roy des preuves de l'estime qu'elle fait
de son ouvrage, de son zèle et de ses talens, a cru devoir
saisir l'occasion de la vacance d'une place qui n'a point
été remplie dans la seconde classe, depuis l'augmentation
des places de l'Académie par les lettres patentes du
24 mai 1756, pour supplier M. le marquis de Marigny
d'obtenir de Sa Majesté l'agrément de cette place pour
M. Le Roy^
Du lundi 27e Novembre 1758.
L'Académie étant assemblée, M. Soufflât a remis au
secrétaire une lettre de M. le marquis de Marigny, qui
approuve les deux dernières délibérations de l'Académie ;
en voici le contenu :
« A Versailles, le 23e novembre 1758.
« J'ai lu. Monsieur, avec satisfaction la délibération de
l'Académie du 20 de ce mois au sujet du livre de M. Le
Roy sur les ruines de la Grèce, et j'approuve avec grand
plaisir le désir qu'elle témoigne de s'associer un sujet qui,
par l'étendue de ses connoissances et par des recherches
aussi curieuses que laborieuses, s'est rendu utile aux arts
et à la gloire de la nation. J'en ai rendu compte au Roy
et Sa Majesté veut bien l'admettre pour remplir la place
de la 2e classe, qui étoit restée en réserve lors de l'augmentation
des places de l'Académie créées par lettres
patentes du 24 may 1756. Vous ferez part à l'Académie de
ma lettre et, après que M. Le Roy aura été reçu en la
manière accoutumée, M. Camus transcrira ma présente
lettre dans les registres de l'Académie.
« Sur le compte que vous m'avez rendu de la délibération
précédente par laquelle l'Académie s'est déterminée
d'établir commerce avec les sçavans en architecture et en
antiquitez des bâtimens dans divers endroits du royaume
I. Sur cette présentation exceptionnelle, voir l'Introduction,
p. XXVI, et ci-dessus, p. 33o, 33 1.