Procès-verbaux, 1671-1793; publiés pour la ... - Warburg Institute

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vient d'enfoncer les pieux ou pilotis le petit bout en bas,
et ce pour plusieurs raisons : lo parce que les pilotis dans
cette situation
sont plus faciles à enfoncer, 20 parce que
le bout supérieur étant le plus exposé à être détruit, il
est juste qu'il soit le plus gros et le plus solide.
On s'est encore entretenu au sujet des intervalles qu'on
doit mettre entre
les pieux ou pilotis, et quoi qu'on soit
convenu qu'il n'y avoit point de règle générale pour
déterminer cet éloignement relativement à la grosseur des
pieux, parce que cela dépendoit de la charge que ces pieux
dévoient soutenir et de la nature du terrain, on est cependant
convenu que la pratique la mieux entendue avoit
suffisamment fait voir qu'on ne doit pas mettre moins de
trois pieds et plus d^ 4 pieds ou 4 pieds 1/2 entre les centres
des pieux, parce qu'en serrant les pieux davantage on
défonce trop le terrain, ce qui ôte aux pieux la solidité que
l'on doit avoir le plus en vue.
M. Perronet a promis d'apporter un mémoire détaillé à
ce sujet.
Du mardi 4e Avril 1758'.
L'Académie étant assemblée, on a fait
la lecture d'une
lettre de M. le marquis de Marigny, au sujet de l'élection
faite à l'Académie le six du mois dernier, et l'Académie a
ordonné qu'elle soit enregitrée comme il suit.
La lettre est écrite de Versailles, le i5 mars lySS, en ces
termes, à M. Gabriel :
« J'ai présenté au Roy, Monsieur, le résultat de l'Académie
royale d'architecture du 6 de ce mois, pour remplir
la place vacante dans la première classe par la mort de
M. Cartaud; Sa Majesté a nommé pour la remplir M. Man-
I. Ont signé en avril : Aubry, J. Beausire, Beausire, Blondel,
Brébion, Chevotet, Contant, Franque, Hupeau, Lecarpentier,
de Lespée, Loriot, Mansart de Lévy, Perronet, Pluyette,
Potain, Rousset, Soufflot, Tanevot, Camus.