Procès-verbaux, 1671-1793; publiés pour la ... - Warburg Institute

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aucun dessein qui ne soit fini, et tous ceux qui n'auront
point achevé avant le 19 aoust ne concourront point pour
les prix.
Du lundi i3e Mai 1748.
L'Académie étant assemblée, on a examiné les esquisses
des élèves qui ont travaillé lundi dernier pour concourir
aux prix de cette année, et de douze la Compagnie n'en
a reçu que six pour être mises au net. Ces esquisses
sont de :
M. Lelu, élève de M. d'Isle; M. Parvy, élève de feu
M. Jossenay; M. Patte, élève de M. Camus; M. Duvivier,
élève de M. Camus; M. Giroux, élève
de feu M. Jossenay;
M. Louis, élève de M. Loriot.
Toutes les esquisses de ces six élèves ont été signées
de M. Loriot, professeur, et de M. Camus, secrétaire de
l'Académie, et resteront entre les mains du secrétaire
pour être rapportées lorsque les élèves apporteront leurs
desseins au net.
Du lundi 20e Mai 1748.
L'Académie étant assemblée, M. de Boffrand a lu un
discours prononcé par M. de Pouilly, lieutenant des
habitans de la ville de Reims, à la rénovation des officiers,
le 6 may 1748. Ce discours a pour objet les
avantages des
mathématiques et des beaux arts^.
On a mis en délibération si le sr Louis seroit admis à
composer pour les prix et si son esquisse qu'on a trouvée
fort bien seroit admise, quoi qu'il soit accusé d'avoir été
aidé dans la composition de cette esquisse. L'Académie,
pour s'assurer si cette esquisse étoit véritablement du
I. Louis-Jean Lévesque, seigneur de Pouilly, était en effet
lieutenant des officiers municipaux de la ville de Reims. Il
mourut le 4 mars 1760; je ne sais si son discours a été conservé.