Procès-verbaux, 1671-1793; publiés pour la ... - Warburg Institute

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piteaux ; et, pour empêcher ces parties de se toucher, il a
diminué la saillie ordinaire de la base d'une partie et un
quart, ce qui lui donne une demi partie d'intervalle entre
les plinthes des bases.
Du lundi i3e Juin 1746.
L'Académie étant assemblée, on s'est entretenu sur la
nature des voûtes en général, et l'on a dit que la voûte la
plus solide et la plus naturelle étoit celle dont la forme
est semblable à la courbure de la corde lâche; mais on a
remarqué que la forme de cette voûte avoit un défaut, en
ce que la naissance de la voûte faisoit un jaret avec le
piédroit; néanmoins, on est convenu que ce défaut dans
la naissance de la voûte pouvoit être corrigé par un raccordement
circulaire ou elliptique.
Pour avoir la courbure d'une voûte en forme de corde
lâche, on place 2 clous de niveau dans une muraille ou
plan vertical à une distance égale à celle qui doit être
entre les pieds droits de la voûte, et l'on fait une marque
en contrebas à pareille distance que le sommet de la
voûte doit être en contrehaut de sa naissance; ensuite on
attache à l'un des clous une corde qui passe sur l'autre
clou et qu'on lâche ou retire jusqu'à ce qu'elle passe par
la marque que l'on a faite ;
alors la corde lâche marque la
courbure naturelle de la voûte.
Du lundi 20e Juin 1746.
L'Académie étant assemblée, M. d'Isle a lu les
extraits
des regîtres de l'Académie au sujet de l'ordre dorique.
Ces extraits roulent sur les proportions générales de
l'ordre dorique, sur les proportions des pieds d'estaux telles
qu'elles ont été décidées dans les dernières conférences
de l'Académie.
Au sujet de l'extrait qui a été fait de la conférence de