Procès-verbaux, 1671-1793; publiés pour la ... - Warburg Institute

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Montagne de Ganellon, au dessus des villages de Bienville
et de Clairvoye, à une lieue et demy au dessus de
Compiègne, où la pierre se tire aussi à découvert; il se
trouve trois bancs de 14 à i5 pouces de hauteur : les deux
inférieurs sont de très bonne qualité, mais le premier,
quoy que très dur, est spongieux et sujet au fil; cette pierre
est très bonne à tous ouvrages et dans l'eau, ce qui se prouve
par le pont de Compiègne où on en a fait usage ; elle coûte
aussi cinq à six sols six deniers le pied cube de tirage et
quatre à cinq sols pour la
rendre au port de Compiègne^
qui est le plus près de cette montagne; mais comme cette
montagne n'est séparée de la rivière d'Oise que par le
grand chemin de Compiègne à Noyon, si on formoit un
port au dessous, le transport coûteroit au plus deux sols,
et cette pierre pourroit par ce moyen arriver à Paris au
même prix que celle de Saint Vast.
Du lundi 17e Janvier 1757.
L'Académie étant assemblée, M. Gabriel, premier architecte
du Roy et directeur de l'Académie, a adressé à la
Compagnie la lettre cy jointe de M. le marquis de
Marigny :
« Le Roy a accordé, Monsieur, la place vacante à l'Académie
d'architecture par la
mort de M. Blondel, dans la
première classe, à M. Mollet, et celle de la seconde classe
vacante par sa promotion à M. Hupeau, premier ingénieur
des ponts et chaussées. Ayez agréable d'en informer
MM. les Académiciens et de faire charger les registres
de l'Académie de cette décision de Sa Majesté.
« Je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant
serviteur.
« Signé : le marquis de Marigny. »
Cette lettre aurait dû être enregistrée à la séance précédente,
mais elle n'a pu l'être, parce que M. Gabriel
l'avoit reçue trop tard pour l'envoyer assé tôt à l'Acadé-