Bulletin des sciences mathématiques

,38 BULLETIN DES SCIENCES
Darbolx (G.). — Sur le choc des corps.
Voici en quels termes M. Darboux résume l'objet de sa Note :
« Dans l'ancienne théorie du choc des corps élastiques, on décomposait
le phénomène en deux portions, l'une pendant laquelle
les corps se compriment, l'autre pendant laquelle il y a décompression,
et l'on admettait que les percussions reçues par les deux corps
dans les deux portions du choc sont rigoureusement égales. Dans
la séance du 19 janvier 1874, M. Resal s'est proposé de donner la
solution
complète du problème, en admettant seulement que la
force vive totale a la même valeur avant ou après le choc, ce qui
est
de toute évidence si l'on fait abstraction du frottement, des déformations
permanentes et des mouvements vibratoires de toute
nature qui subsistent après le choc. Les résultats obtenus de cette
manière sont d'une telle simplicité, ils offrent par eux-mêmes un
tel intérêt, qu'il m'a paru utile de les démontrer, en partant seulement
du principe des forces vives étendu avec les modifications
convenables au cas où il y a des percussions. »
Violle (J.). — Sur la température du Soleil.
N° 21. Séance du 25 mai 1874.
Resal (H.). — Note sur le mouvement du pendule conique, en
ayant égard à la résistance de l'air.
Dans une expérience sur le pendule conique, M. Resal remarque
que la décroissance des arcs d'écart maxima était un peu plus rapide
lorsque la masse du pendule recevait à l'origine une vitesse
horizontale que lorsqu'on se plaçait dans les conditions de l'expérience
de Foucault 5 il crut devoir attribuer ce fait à la résistance
de l'air, et c'est ce que justifie l'analyse qu'il présente aujourd'hui,
dans laquelle il a supposé la résistance de l'air proportionnelle au
carré de la vitesse.
Secchi (le P.). — Observations sur le spectre des comètes.
Catalan (E.). — Sur l'addition des Jonctions elliptiques.
Aoust. — Réponse de M. l'abbé Aoxjst aux observations
M. Setuiet.
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