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Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />
«... […] Les musulmans sont victorieux seulement parce que leurs ennemis sont désobéissants<br />
à <strong>Al</strong>lah et s’ils ne sont pas ainsi, nous ne pourrons pas les vaincre, car ni notre nombre, ni<br />
nos armes sont égales aux leurs. »<br />
Cette condition érigée en obligation est une erreur, on le comprend bien, cette condition n’est<br />
pas d’ordre réglementaire ou une injonction impérieuse à respecter, nous l’avons vu à la<br />
bataille de Mu’ta, qui se déroule dans le cadre d’un <strong>Jihad</strong> offensif où pourtant les règles de<br />
préparation sont rationnellement plus évidentes, les Sahaba ne se sont pas retournez en arrière<br />
comme <strong>Al</strong>lah leur permit, alors nous pouvons énoncer sans erreur que cette règle perds encore<br />
plus de son caractère "réglementaire" dans le cadre du <strong>Jihad</strong> défensif où se sont les musulmans qui<br />
se font surprendre par une attaque ennemie.<br />
Au vue des preuves apportées le rapport de 1 pour 2, dont le cheikh Abdelaziz <strong>Al</strong> Ramdani a fait<br />
référence, n’est en réalité, comme nous allons le voir en détail, qu’un minimum que les<br />
forces musulmanes ne doivent pas franchir pour prétendre faire une retraite et avoir ainsi une<br />
excuse valable pour éviter le combat sachant qu’<strong>Al</strong>lah n’impose pas à ces esclaves ce<br />
qu’ils ne peuvent supporter, conformément à sa parole :<br />
<strong>Al</strong>lah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée<br />
du bien qu'elle aura fait, punie du mal qu'elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous<br />
arrive d'oublier ou de commettre une erreur. Seigneur ! Ne nous charge pas d'un fardeau<br />
lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur ! Ne nous impose pas ce<br />
que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde.<br />
Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles.<br />
(Sourate 2 ; verset 286)<br />
3/ Ijma’ <strong>Al</strong> ‘Oulama<br />
Le cheikh Ramadhani est dans l’erreur manifeste, en faisant de ce rapport existant, une condition<br />
à respecter, et nous n’avons jamais lu ou entendue de la part de nos vrais et authentiques<br />
savants ce que nous avons lu de lui, le rapport de 1 pour 2 n’est qu’un minima légale dans les<br />
règles juridiques du <strong>Jihad</strong> al Qital pour avoir la permission de se replier et d’effectuer une<br />
retraite, ainsi dans <strong>Al</strong>-Majmou' (19/291), <strong>Al</strong>-Mouti'i dit :<br />
« Si les mécréants sont deux fois plus nombreux que les musulmans et que ceux-ci ne<br />
craignent pas leur propre perte, il est obligatoire de rester ferme. S'ils sont persuadés que le<br />
combat provoquera leur perte, alors il y a deux possibilités :<br />
1) Ils se replient ; c'est basé sur le verset (Ne contribuez pas à votre destruction)<br />
2) Ils ne se replient pas ; c'est l'opinion la plus correcte, basée sur le verset (Lorsque vous<br />
rencontrez une force, soyez endurants), car le moujahid combat uniquement pour tuer ou<br />
pour être tué. Si les mécréants sont deux fois plus nombreux, alors les Musulmans peuvent se<br />
replier…<br />
Ibn Qoudamah dit dans <strong>Al</strong>-Moughni (9/309) :<br />
« Si le nombre des infidèles dépasse le double des croyants et que ceux-ci sont certains de<br />
leur victoire, alors il est préférable de rester ferme compte tenu du bénéfice que cela renferme<br />
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