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Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />
Un hadith mettant en avant le prophète semble montrer l’interdiction absolue de combattre<br />
avec un mécréant, rapporté par Mouslim, et noté N°1298, dans Boulough <strong>Al</strong> Ma’rame du Hafiz<br />
<strong>Al</strong> Asqalani :<br />
« D’après aicha , le prophète à dit à un homme qui l’avait suivit lors de la bataille de<br />
Badr : ″ reviens je ne demanderai pas l’aide d’un polythéiste″ ».<br />
La plupart des biographies du prophète mentionnent, également qu’à la bataille d’Ohoud, un<br />
régiment de Juif très bien équipé, allié au Khazraj médinois, voulant combattre eux aussi les<br />
qoraychites se joignirent à l’armée islamique mais le prophète refusa de les laisser se joindre<br />
à eux...Pourtant les Sira décrivent également un fait étonnant lors de cette même bataille, nous<br />
retrouvons cet épisode dans la célèbre sira du cheikh <strong>Al</strong> Moubarakfawri , Ar Rahiq <strong>Al</strong><br />
Makhtoum :<br />
«...il y avait parmi les tués [A la bataille] un juif appartenant à Bani Thaalaba. De son vivant,<br />
celui-ci avait dit à ses coreligionnaires : “Juifs ! Par <strong>Al</strong>lah vous savez que vous avez le devoir<br />
de secourir Mohammed”. Ils dirent “Aujourd’hui c’est Sabbat”. Il reprit “Vous n’avez pas de<br />
Sabbat”. Sur ce il prit son épée et armure et leur dit : “Si je suis tué, ma fortune revient à<br />
Mohammed qui en fera ce qu’il veut”. Ensuite il alla combattre jusqu’à la mort. A son sujet le<br />
messager d’<strong>Al</strong>lah dit “Moukhairik est le meilleur des juifs”. »<br />
Quoi qu’il en soit, l’imam An Nawawi dans son Charh Sahih Mouslim (12/199)<br />
nous éclaire par d’importantes informations, il écrit :<br />
« Il a été mentionné dans l’autre Hadith que le prophète rechercha l’aide de Safwan Ibn<br />
Oumayyah avant qu’il n’embrasse l’Islam. Certains Savants prirent le premier hadith<br />
[NDLA : celui rapporté par Mouslim précédemment] comme une règle absolue »<br />
Or cela se passait à Médine sous l’état islamique, (cas N°2) mais certains savants, comme<br />
nous le dit An Nawawi , ont donc comprit cette interdiction de manière absolue : s’il était<br />
interdit de demander de l’aide à un mécréant vivant sous domination islamique, combattre<br />
avec des mécréants étrangers à cette domination, à un caractère encore plus illicite.<br />
An Nawawi poursuit :<br />
« Shafi’i et d’autres ont dit "Si le kafir a une bonne opinion des musulmans et que la nécessité<br />
nous incite à rechercher son aide alors il faut le faire, autrement c’est makrouh" »<br />
Cette opinion de Shafi’i est d’ordre rationnel : elle laisse une liberté d’interprétation et de<br />
jugement en fonction de la nécessité dans la situation des musulmans et en fonction de l’état<br />
des relations entre mécréants et musulmans, sans faire de distinction entre mécréants étrangers<br />
(cas N°1) ou dhimmis (cas N°2)…<br />
An Nawawi nous dit, ensuite :<br />
« Les deux Hadiths ont été utilisés dans les deux situations et si le kafir est présent par<br />
autorisation (dans la bataille), il faut lui donner une récompense et non pas une part du butin<br />
(réservé aux musulmans), et c’est le madhab de Malik, Shafi’i, et Abou Hanifah et de la<br />
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