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Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />
B. Eclaircissement sur cette pseudo condition à la lumière d’argument<br />
historique.<br />
1/ Les Conflits aux rapports de forces déséquilibrés<br />
Pour qui as un minimum de culture historique et notamment de l’histoire militaire<br />
contemporaine, de sa stratégie, de ses théories, verra que rien n’est plus difficile, d’un point<br />
de vue militaire et politique, pour les envahisseurs, de gagner une guerre qui est basé sur le<br />
couple Invasion/Occupation, or le <strong>Jihad</strong> défensif, il est bien connu en cela, consiste à<br />
repousser militairement un envahisseur mécréant du territoire islamique.<br />
Nous n’allons pas faire ici un cours de stratégie militaire, mais juste démontrer, que<br />
rationnellement, l’argument de la préparation humaine et matérielle dans le cadre du <strong>Jihad</strong><br />
Défensif, qui est, finalement, une guerre de libération du territoire islamique, est un argument<br />
infondé. Nous nous limiterons à trois exemples historiques contemporains qui montrent une règle<br />
immuable dans l’art de la guerre : les envahisseurs, aussi puissants et aussi équipés<br />
soient-ils, finissent toujours par perdre le conflit dans lequel ils se sont engagés.<br />
a) la guerre d’<strong>Al</strong>gérie (1954-1962)<br />
Cette lutte pour l’indépendance nationale algérienne, confronte les maquisards<br />
indépendantistes du FLN à l’armée française qui occupent le territoire algérien depuis plus<br />
d’un siècle, ici nous ne somme même pas dans le contexte où une armée étrangère est<br />
mobilisé dans un territoire inconnu.<br />
L’<strong>Al</strong>gérie est parfaitement cadastré, cartographié et connu comme n’importe quel autre<br />
département français. Pourtant même cette caractéristique importante n’évita pas à l’armée<br />
française la défaite militaire, or au début rien ne présageait cela, au contraire tout, au début du<br />
conflit laissait présager que l’insurrection se ferait étouffée dans l’œuf.<br />
En effet l’armée française bénéficiait du soutien inconditionnel de prés d’un million de<br />
citoyens français de souche, vivant depuis parfois plusieurs générations en <strong>Al</strong>gérie, cette<br />
minorité contrôlait toute l’<strong>Al</strong>gérie et ses 10 millions d’habitants.<br />
Les forces en présences:<br />
De 1954 à 1962, la guerre non déclarée d'<strong>Al</strong>gérie a mobilisé pas moins de deux millions de<br />
jeunes Français du contingent, appelés pour deux ans ou parfois davantage, et mobilisé aussi<br />
prés de 200 000 volontaires algériens pro français « harkis », les effectifs de l’armée<br />
française on atteint sur le territoire algérien jusqu'à 442000 hommes et 60000 harkis.<br />
En face le FLN n’alignait, ses meilleurs années, et au maximum, que 45000 hommes sous<br />
équipés, mais motivé et entraînés (camps d’entraînement et bases au Maroc, en Tunisie et<br />
Egypte), soit 35.000 hommes réguliers formant l’essentiel et l'armée des partisans 10.000<br />
hommes.<br />
Ainsi en moyenne par année, le ratio (rapport de force) était de 1 combattant algérien<br />
contre 10 combattants français ou assimilés, et l’écart logistique/matériel/équipements était<br />
bien entendue maximale, et même si la maîtrise aérienne fut totale pour l’armée française, les<br />
bombardements n’ont jamais été utilisés de manière stratégique, seuls les utilisations massives<br />
d’hélicoptères transporteurs de troupes, ont permit une mobilité maximale, à l’armée<br />
française.<br />
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