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Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />
« Qu’un jeune homme, aveugle, décide seul, - comme nous l’entendons souvent – d’escalader<br />
une montagne et d’entrer dans un emplacement fortifié utilisé par les juifs et qu’il tue certains<br />
d'entre eux et soit tué par la même occasion…quel est l'avantage d'un tel acte ? Ce sont<br />
seulement des actes individuels qui n'ont pas de résultats positifs qui puissent profiter à<br />
l'Appel Islamique. »¹<br />
Or c’est par cet effort de réflexion qu’il a fait dans cette fatwa, et par analogie, qu’il avait<br />
déclaré haram les opérations martyrs : car il énonce bien que le fait qu’un musulman partant<br />
seul au combat contre l’ennemi, s’expose inutilement à la mort, et donc «quel est l'avantage<br />
d'un tel acte ? », et pourtant il explique, ici dans ce dialogue, pour le <strong>Jihad</strong> Fard Kifaya que<br />
« Ce type de <strong>Jihad</strong> individuel peut se faire seul. »<br />
<strong>Al</strong>ors comment pouvoir partir seul au <strong>Jihad</strong>, tout en sachant que cet acte individuel n’a<br />
pas de résultat positif !?<br />
Que devons nous comprendre, et que devons nous faire ?<br />
Le deuxième passage, aussi complexe à saisir, fait suite à lorsqu’il a énoncé auparavant :<br />
«…pour le <strong>Jihad</strong> fard ’ayn, avons besoin d’une jama’a ou peut-il être fait<br />
individuellement ? »<br />
Sous entendu, pour lui, le <strong>Jihad</strong> Fard ‘ayn a besoin d’une jama’a, puis il rajoute, en plus :<br />
« Fard ‘ayn que tout les musulmans doivent faire dans un lieu spécifique. Pour accomplir<br />
ce Djihad n’avons nous pas besoin d’un émir pour mener les musulmans ? »<br />
Comment est-il possible et islamiquement compréhensible qu’un <strong>Jihad</strong> Fard ‘Ayn est<br />
besoin obligatoirement d’une jama’a et d’un émir, alors que justement le fard ‘ayn<br />
est juridiquement une obligation impérieuse d’ordre individuel(qui s’impose sur<br />
chaque individus indépendamment les uns des autres) sans condition de groupe, de<br />
jama’a ou d’une quelconque collectivité, ni même d’Emir ?<br />
Cette condition est vraiment étonnante dans la mesure où assortir le Fard ‘Ayn de condition,<br />
revient à dire que le Fard ‘Ayn n’est plus réellement « Fard ‘Ayn » puisqu ‘il dépend, au<br />
préalable de la réalisation de conditions !!!<br />
Or Cheikh <strong>Al</strong> Islam Ibn Taymiyya , dans son livre « La politique légale dans la réforme<br />
du gouverneur et de son peuple » énonce que :<br />
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1. Le verdict (hukm) de la fatwa, (dont est extrait ce passage), est d’ordre général, le cheikh <strong>Al</strong> <strong>Al</strong>bani ne pose<br />
aucunes conditions, et il n’y a aucune relativité par rapport à une situation précise ou des personnes particulières, elle<br />
est d’ordre définitive et absolu, or c’est précisément pour cette raison que nous pouvons utiliser cette fatwa<br />
ici comme contre argument : si le cheikh avait limité sa fatwa avec spécificité et précision, et ceci pour une<br />
application restreinte à une situation donné et définie, il nous aurait été pas possible en vertu des règles de la<br />
réfutation de l’utiliser de manière honnête…<br />
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