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Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />
Le mercredi 23 décembre 1299 (27Rabi' awwal 699), une armée mongole de 100000 hommes<br />
pénètrent en Syrie et bat les troupes du sultan d'Egypte lors de la bataille de Wadi <strong>Al</strong><br />
Khazindar.<br />
A Damas, les mongols envoient une délégation pour signifier que la ville et le Sham (Syrie) sont<br />
désormais intégrés à leurs dominations.<br />
Le vendredi 1 janvier 1300 (7Rabi' thani 699), le nom du calife et du sultan ne sont plus<br />
prononcé dans le sermon de la prière.<br />
Malgré l'évidence de la défaite, et que le sultan s'est enfuit en Égypte, et malgré l'occupation<br />
de la Syrie, de la ville de Damas et même de la Palestine, le commandant de la forteresse de<br />
Damas, l'émir (simple commandant) Arjawash '<strong>Al</strong>am Ad Dine, poussé par Ibn Taïmiyya, refuse<br />
de déposer les armes et se retranche dans la citadelle afin de résister.<br />
Cheikh Obeykan dit :"Celui qui veut repousser l'envahisseur doit respecter des règles chez les<br />
gens de science parmi ces règles il doit y avoir un imam (chef d'état..)…"<br />
Arjawash activement soutenu en secret par Ibn Taymiya avec lequel il entre en<br />
correspondance par missive: reçoit du Cheikh les demande de tenir fermement la résistance<br />
pendant que lui négocie directement avec Ghazan ("convertit"à l'Islam) pour des conditions<br />
favorables pour la libération des prisonniers et le retrait des mongols (voir At tarikh de <strong>Al</strong><br />
Maqrizi t2 page 160).<br />
Cheikh Obeykan dit :" Par exemple si l'ennemi encercle le pays, est- il de leur intérêts de sortir<br />
par petits groupes pour le combattre?"<br />
Fort de ce soutien, Arjawash et ses hommes refusent de soumettre et de reconnaître le<br />
nouveau gouverneur de Syrie, mis en place par les forces d'occupation mongoles, le traître<br />
Sayf <strong>Al</strong> Din Qibjaq.<br />
(Journaliste: " Mais pour eux leur imam (Saddam Hussein) à été renverser…")<br />
Cheikh Obeykan dit:" …il y a pourtant un nouveau chef d'état présent ( mise en place par les<br />
forces d'occupations américaines)"<br />
Les mongols sont partout, leurs alliés croisés débarques sur la côte…Les mongols continuent<br />
leurs méfaits en capturant des prisonniers dans tous les territoires qu'ils occupent et à Damas, ils<br />
organisent des beuveries et des orgies avec les prisonnières musulmanes dans la cour même de<br />
la mosquée des omeyyades.<br />
Le gouvernement pro mongol de Sayf <strong>Al</strong> Din Qibjaq déplore officiellement ces actes, mais<br />
laisse faire…<br />
Malgré les menaces mongoles de raser la ville de Damas et de massacrer toute sa population si<br />
les combattants de la forteresse ne se rendaient pas, Arjawash et ses hommes ne se faiblissent<br />
pas, et Ibn Taïmiyya cautionne islamiquement la résistance et anime la lutte politique.<br />
Cheikh Obeykan:" et nous disons aujourd'hui que vous (les moujahidines) vous êtes dans une<br />
situation de faiblesse…il est clairement établit qu'il n'y a pas de résistance pour le faible"<br />
Cette résistance inattendue par les mongols dont la supériorité militaire est absolue porte ces<br />
fruits: exaspérés et harcelés, ils abandonnent Damas, et l'émir Arjawash et ses hommes sortent<br />
de la forteresse, détruisent les armes du siége et prennent le contrôle de la ville au nom du sultan<br />
d'Egypte et du calife, et afin de se prévenir de toutes contre-attaques mongoles, Ibn Kathir<br />
nous apprend dans son Bidaya wa Nihaya (tome 14 page 22) que:<br />
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