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Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />
majorité, puisse <strong>Al</strong>lah leur faire miséricorde. Az Zouhri et <strong>Al</strong> Awza’i ont dit : « On doit lui<br />
donner une part et <strong>Al</strong>lah sait mieux. »<br />
Ce passage montre bien que la possibilité de combattre avec des mécréants a été envisagée.<br />
Or cela fut déjà le cas, dans le cadre d’un <strong>Jihad</strong> Défensif à l’intérieur du Dar <strong>Al</strong> Islam, où<br />
l’obligation de combattre est absolue car visant à protéger la pérennité de l’Islam : on sait<br />
pertinemment qu’il existe plusieurs exemples historiques qui nous montre que des dhimmis<br />
ont combattu au coté des forces musulmanes contres des envahisseurs mécréants dans le but<br />
de préserver la domination musulmane sur le territoire attaqué, (essentiellement des dhimmis<br />
d’origines juives). Un des cas reconnut par tout les historiens eut lieu lors du siége de Jérusalem<br />
par les croisés en 1099, où des véritables milices de combattants juifs ont été crées, sous<br />
commandement islamique ; ce cas correspond à ce que nous dit An Nawawi « si le kafir est<br />
présent par autorisation (dans la bataille) »: les juifs vivaient comme dhimmis sous domination<br />
islamique à Jérusalem avant que les croisés assiégent la ville, ils s’y trouvèrent donc par<br />
autorisation, c’est à dire que leur présence dans la ville sainte avait été autorisé par leur contrat<br />
islamique de dhimmis, et à l’arrivée des croisés, ils furent donc présent par autorisation dans la<br />
bataille, leur participation à la défense de la ville (et de leur vies…), était donc licite.<br />
Ce cas n’était pas un acte isolé dans l’histoire de l’Islam, plusieurs autres exemples existent<br />
également dans l’Espagne musulmane <strong>Al</strong> Andalous, lors de la reconquista des castillans,<br />
jusqu’au dernier épisode, la chute de Grenade : des dhimmis ont combattus ″pour″ l’Islam.<br />
An Nawawi précisait bien la situation, où doivent être les musulmans pour pouvoir avoir<br />
cette aide militaire, il termine en citant l’avis des grands moujtahids :<br />
« Concernant le fait de rechercher de l’aide des païens et des mécréants, l’Imam Malik a dit :<br />
"Si ils sont des serviteurs des musulmans alors c’est possible". Abou Hanifah a dit :" On doit<br />
toujours rechercher leur aide et les aider quand l’Islam les domine et les gouverne mais si<br />
leur chirk est dominant rechercher leur aide et makrouh". Shafi’i a dit : "Cela est permis à<br />
deux situations, l’une d’entre elles c’est quand les musulmans sont peu nombreux et que les<br />
païens sont les hôtes et la seconde et que nous sachions que les païens ont une bonne opinion<br />
de l’Islam et y inclinent et à chaque fois qu’on recherche leur aide, on doit leur donner une<br />
récompense et non pas une part de Ghanimah" (butin de guerre). »<br />
As Shafi’i , comme le rapporte An Nawawi a donc un avis beaucoup plus nuancé, car<br />
sa permission est suggérée en fonction de l’état des relations « diplomatique ou politique »<br />
avec les mécréants, cela peut être le cas soit en situation N°1 ou en situation N°2, or la<br />
majorité des savants, comme, ici Abou Hanifah , et Malik , font du rapport de force la<br />
principale condition pour pouvoir combattre avec mécréants, pour eux : si l’Islam et les<br />
Musulmans dominent les mécréants, alors leur demander de l’aide est possible.<br />
Shafi’i également énonce, de manière moins explicite, ce rapport de force, on a le droit de<br />
solliciter l’aide des mécréants s’ils « sont les hôtes » : s’ils sont sous protection de l’Islam,<br />
l’imam Malik et Abou Hanifah , donne donc clairement, comme condition la<br />
domination des musulmans et de l’Islam sur les mécréants pour les autoriser à combattre à<br />
leurs cotés, cela ne pose pas de problème lorsque ceux-ci sont des dhimmis, et c’est donc<br />
essentiellement le cas de figure N°2, mais d’après leurs paroles, rien ne permet d’exclure le<br />
cas N°1, or dans la pratique, cela à déjà eut lieu.<br />
Car l’histoire nous as encore dévoilé des cas semblables, notamment à l’époque de l’émirat de<br />
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