03.08.2012 Views

Ansar Al Tawhid Saif Al Jihad

Ansar Al Tawhid Saif Al Jihad

Ansar Al Tawhid Saif Al Jihad

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- 64 -<br />

Les partisans du <strong>Tawhid</strong> aiguisent le sabre du <strong>Jihad</strong> sur la tête des menteurs<br />

a) Le Cadi de Damas cheikh <strong>Al</strong> Harawi et le Khalif <strong>Al</strong> Moustazhir-Billah<br />

Le 15 juillet 1099, les croisés prennent Jérusalem « Beït <strong>Al</strong> Maqdesse », après 40 jours de<br />

siéges, s’en suivent 2 jours de massacres, viols, pillages et destructions, au final, selon les<br />

estimations, entre 30 000 et 70 000 habitants furent tués, il ne reste plus aucun musulmans en<br />

vie dans la ville sainte (ni juifs d’ailleurs), 1 an plutôt, en juin 1098 c’était la grande cité du<br />

nord de la Syrie, Antioche qui avait connut le même sort, et avant elle, c’était la ville<br />

d’Edesse…<br />

L’historien Ibn <strong>Al</strong> Athir , contemporain des événements, nous rapporte dans son livre<br />

« Kamal Fi At-Tarikh » Tome 10, les réactions :<br />

Le grand cadi de Damas, cheikh Abou Saad <strong>Al</strong> Harawi, (accompagné d’autres dignitaires<br />

religieux et des rares survivants qui ont pu fuir de Jérusalem pendant le siége), se rend à<br />

Bagdad, siége du « gouvernement centrale » lieu de résidence du Calife et du sultan, et<br />

pénètre au palais du Khalif, <strong>Al</strong> Moustazhir-Billah, avec une foule de bagdadi en colère, qui<br />

s’étaient rassemblé à la grande mosquée de la ville, autour de lui, l’écoutant avec peine<br />

décrire la situation en Palestine et Syrie.<br />

« Je voit qu’ils sont faibles les soutiens de la religion ! » cette phrase célèbre du Cadi <strong>Al</strong><br />

Harawi, rapporté par Ibn <strong>Al</strong> Athir, témoigne de l’absence totale de réaction du Calife<br />

abbasside, occupé à rédiger des poèmes d’amours, ni lui, ni le Sultan turc de la puissante<br />

dynastie des Seldjoukide, véritable détenteur de la force militaire, (quant à lui trop occupé a<br />

vouloir combattre son propre frère…), ne décident de donner une suite à cet appel à l’aide.<br />

<strong>Al</strong> Harawi, quitte Bagdad en septembre 1099, laissant le Calife à sa poésie et le sultan à ses<br />

querelles familiales…<strong>Al</strong> Harawi mourra assassiné par un partisan de la secte<br />

ismaélienne, alliée des croisés.<br />

b) Le Cadi de Tripoli Fakhr Ibn Ammar et le Sultan Malikshah<br />

C’est l’historien de Damas, Ibn <strong>Al</strong> Qalanissi , dans son ouvrage « Zayl Tarikh Dimachq »,<br />

qui relate en détails, la suite des épisodes tragiques montrant l’incapacité des détenteurs du<br />

pouvoir, alors même qu’ils détiennent tous les moyens nécessaires et bien au-delà, pour<br />

réagir.<br />

Les croisés galvanisés par leurs succès, font le siége, dés 1103, de Tripoli, qui est<br />

certainement à l’époque, la cité la plus riche et la plus prospère du Proche Orient. Le<br />

gouverneur de Tripoli, le cadi Fakhr El Moulk ibn Ammar, déploie une énergie diplomatique<br />

sans précèdent, pour chercher des alliés et vaincre les croisés, il quitte sa ville assiégée et se<br />

rend chez le gouverneur de Damas, sans succès, puis il décide de partir, sur le champ, pour<br />

Bagdad.<br />

Il rencontre le nouveau sultan Mohammed Ibn Malikshah, et lui demande d’envoyer une<br />

armée de secours, or celui-ci veut d’abord en découdre avec un petit émir insignifiant du nord<br />

de l’Irak, au lieu de sauver Tripoli des mains des croisés!<br />

Découragé, le cadi Fakhr, prend le chemin du retour, repassant par Damas, on lui apprend<br />

que, les notables de sa ville, à bout de patience, ont appelé à l’aide le Calife Fatimide (chiite),<br />

du Caire ; son puissant vizir d’Egypte, <strong>Al</strong> Afdal, leur avait promis d’envoyer une importante<br />

flotte de guerre qui les libérera des croisés, malgré quelques maigres ravitaillements, aucune<br />

flotte de guerre n’apparaît au large de Tripoli, et au contraire c’est une flotte chrétienne, en<br />

l’occurrence celle de la cité italienne de Gênes qui complète le siége, désormais totale, de la<br />

ville !<br />

��ﺑذﺎ�ﻟا سوؤر ﻰ�ﻋ دﺎﻬ�ﻟا ��ﺳ<br />

ن���ﻳ ��ﺣ��ﻟا رﺎ�ﻧأ

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!