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Codex Xeno

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LE PREMIER CONTACTLa planète Tyran était un monde banal à tous égards. Elleétait recouverte à plus de quatre-vingt pour cent par unocéan parsemé de quelques îles qui n'étaient que lessommets de montagnes s'élevant du fond de la merquelques kilomètres plus bas. Le grand océan grouillaitd'une abondante vie primitive et vorace, des bancs decorail longs de plusieurs milliers de lieues, des myriades decrustacées, poissons élémentaires et autres créatures.Une grande base d'Explorateurs située sur Tyran servaitd'étape aux expéditions en route vers l'est de la galaxie etétudiait la richesse de la vie marine évoluant dans lesocéans de la planète. La base Primus de Tyran contenaitplus de quatre cents personnes, surtout des Explorateurs,des scribes de l'Adeptus Administratum, des Genetors,Ingénieurs et Lexicanis de l'Adeptus Mechanicus plus leursserviteurs et un Astropathe chargé de toutes lescommunications avec la Terre, distante de soixante milleannées-lumière.Le premier signe fut la détection d'un nuage composé d'ungrand nombre d'objets non identifiés pénétrant dans lesystème de Tyran. Les sondes et la télémétrie révélèrentpeu de choses sur ce mystérieux nuage mais indiquèrentqu'il n'émettait aucun signal ni signature énergétique. Lesobjets eux-mêmes étaient non métalliques et de formesirrégulières, ce qui excluait une flotte de vaisseaux ou lesdébris d'un Space Hulk rejeté hors du Warp.Le commandant de la station, le magos Varnak, restaitsceptique face aux étranges divagations de l'astropathe.Cependant, ses ordres étaient de se renseigner sur tousles phénomènes aussi supervisa-t-il personnellement lapréparation d'un vaisseau de recherche. Une fois lespréparations terminées, Varnak pilota le vaisseau vers lenuage, qui se trouvait alors au niveau de la plus lointaineplanète du système.Alors que le minuscule vaisseau se rapprochait, Varnak futfrappé de constater que les composants du nuage étaientde tailles régulières. Des groupes de petits objetsentouraient des formes plus grosses en halos presqueparfaitement sphériques. Alors que le commandant serapprochait du gros objet le plus proche, ses senseursindiquèrent que la chose possédait une sorte de symétrie.Sa surface était couverte d'incroyables sillons et spirales,faisant penser à un astéroïde que l'on aurait sculpté avantde le laisser dériver dans l'espace. En se rapprochant, lesscanners identifièrent des sortes d'évents de matièreopaque qui se dressaient de l'objet comme des voiles.Alors qu'il passait à côté de l'objet le plus proche, cedernier explosa avec force. L'onde de choc infligea desérieux dommages au vaisseau, le magos Varnak futblessé et plusieurs hommes tués. Pire, le navire continua àsubir des dommages lors de sa fuite. Plusieurs autrescompartiments explosèrent sans avertissement et lesniveaux d'énergie continuèrent à baisser. Heureusement,les réacteurs résistèrent, et le vaisseau retourna aussi viteque possible vers Tyran.Par ses efforts héroïques, Varnak ramena le vaisseau àPrimus et le posa en catastrophe dans l'océan tout proche.L'étude du vaisseau et de sa boîte noire indiquèrent qu'ilavait été touché par un mélange complexe d'acides et devirus qui avait dévoré plus de 20% de sa coque. Pendantce temps, le nuage se rapprochait toujours plus vite et lesscientifiques impériaux estimèrent qu'à sa vitesse actuelle,il atteindrait l'orbite de Tyran en moins d'une semaine. Lessignes biologiques des acides et des virus indiquaient qu'ilsprovenaient d'êtres vivants. Les Genetors estimèrent quele nuage était composé, en partie ou en entier, de formes56de vie adaptées au vide et jamais encore rencontrées parl'homme. Le nuage s'approcha et entoura la planète avecune sinistre détermination. Les lasers de défense retinrentleur feu jusqu'à ce que les contacts-radar les plus forts(d'une taille équivalente à celle des croiseurs impériaux)apparaissent en orbite basse. Trois éclairs incandescentsfrappèrent l'un des gros objets, qui fit demi-tour en laissantéchapper un épais nuage de vapeur. Un petit objet futdésintégré par trois autres salves du silo n°3. Dan s lademi-heure, le silo n°3 toucha deux autres envahiss eurs,les contraignant à fuir hors de portée.Une analyse plus poussée des enregistrements desvaisseaux endommagés indiquèrent que les objets étaientindiscutablement organiques, protégés par une épaissecarapace d'un matériau minéral, comparable à de l'os àbase de silice, ou à la chitine des insectes. Ces créaturessemblaient avoir des composants internes plus mouscontenant des fluides. Un micro-examen des bandes dusilo no3 révéla des hordes de formes minusculess'échappant de la créature qu'il venait de détruire. Du faitde la distance, on ne pouvait pas voir grand-chose sur lesimages, si ce n'est que les formes avaient un corps en troissegments et six protubérances mobiles avec symétriebilatérale.Varnak appela l'astropathe au centre de contrôle. Unserviteur dut le transporter jusqu'au magos. Le regardfarouche du jeune astropathe avait cédé la place à un airfatigué et l'impression d'un immense désespoir. Soudainattentif, Varnak interrogea soigneusement l'astropathe surce qu'il avait perçu au cours du combat. L'astropatherépondit, dans un murmure rauque, qu'il avait senti l'unicitéde l'ennemi entourant Tyran. Lorsqu'une créature avait ététouchée par les lasers de défense, toutes les créaturesavaient réagi au coup par une vague terrifiante d'émotionnon humaine. Tout comme le ciel de Tyran brillait de lalumière réfléchie par la nuée comme un millier d'étoiles, unmillion d'esprits flamboyaient d'une déterminationeffrayante et infatigable.Comme pour souligner les propos de l'astropathe, le nuagese rapprocha à nouveau. Cette fois, les créaturess'avancèrent beaucoup plus près de Tyran et il devint clairque les lasers ne pourraient rien contre une telle masse.Varnak compila toutes les informations sur lesenvahisseurs sur un codex de données. Celui-ci fut scellé,placé dans un émetteur psychique et déposé au fond d'unpuits d'étude scientifique, à plus de trois mille mètres sousla surface de la planète.Le codex de données fut récupéréplus d'un an plus tard par l'inquisiteur Kryptman sur uneplanète aride et morte qu'il fut d'abord impossibled'identifier comme étant Tyran. Le dernier message de labase avait été une courte et confuse communication del'astropathe, une sinistre prophétie de mort et une imagementale du ciel de Tyran, noir de monstres grouillants. Lesenvahisseurs prirent finalement le nom de la planète : lestyranides.Textes tirés de Advanced Spade Crusade et Guerrier des Ruches

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