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«J’ai peur que nous ne
soyons au seuil d’une baisse du
transport maritime d’une ampleur
historique», a déclaré au
Maritime Magazine M. Jones qui
est aussi VP, Développement
durable, Affaires industrielles
et gouvernementales à Canada
Steamship Lines (CSL).
Le ralentissement en Chine
est un facteur important, tout
comme l’effondrement des prix
à l’exportation des produits de
base. Et le dumping de l’acier
auquel la Chine, le Japon et
la Corée se livrent au Canada
n’aide pas, car il fait en sorte
qu’il est moins cher d’importer
que de produire. «Les hauts
fourneaux fonctionnent à 50 %
de leur capacité, note M. Jones.
Ce n’est donc pas le temps
d’ajouter des coûts additionnels
au transport des matières premières.»
Il est aussi de plus en plus
difficile de trouver des débouchés
pour l’exportation du grain
canadien. Le retour des récoltes
exceptionnelles qui ont mis à
rude épreuve le réseau de transport
il y a deux ans est improbable
dans un proche avenir.
De son poste à la barre de
l’AAC, M. Jones, tout comme
CSL, considère le TMCD
comme une grande priorité. La compagnie mène la charge
pour que le TMCD soit reconnu comme une entreprise distincte,
et cela depuis qu’elle a fait préparer en 2013 par le
Research and Traffic Group un rapport intitulé Le besoin de
différencier la navigation en mer de la navigation internationale
dans l’application et le développement des conventions
IMO et des règlements nationaux et des polices.
«Nous devons agir pour que les bureaucrates canadiens
et internationaux se rendent compte que la seule véritable
similitude entre un navire océanique et un laquier, c’est l’hélice»,
d’affirmer M. Jones. «Les normes de construction, les
machines, les caractéristiques de manœuvre, la capacité de
chargement, les limites de tirant d’eau, le rendement énergétique
par tonne-mille et l’empreinte environnementale sont
tous différents.»
Certains nouveaux navires de la classe Trillium de CSL
transportent une tonne de marchandises sur 400 km avec un
litre de carburant. «Pour être plus efficace, il faudrait une
catapulte», de dire M. Jones.
Interim CSA President Kirk Jones says Canada is
well-positioned with existing and potential SSS routes.
Selon le président par intérim de l’AAC, Kirk Jones,
le Canada est en bonne position grâce à ses routes
de TMCD actuelles et prévues.
CSL
“I actually fear we’re
entering a downturn in
shipping of biblical proportions,”
Mr. Jones, who’s
also the Vice-President of
Sustainability, Government
and Industry Affairs
at Canada Steamship
Lines (CSL), told Maritime
Magazine.
China’s slowdown has
been a major factor, along
with export commodity
prices collapsing. It doesn’t
help that China, Japan
and Korea are dumping
steel in Canada, making
it cheaper to import than
make. “Blast furnaces are
running at 50-per-cent
capacity,” notes Mr. Jones.
“So now’s not the time to
be laying additional costs
on the movement of raw
materials.”
Finding export markets
for Canada’s grain is
also becoming harder. The
bumper crops that posed
transportation challenges
two years ago aren’t expected
to occur again anytime
soon.
At the helm of the
CSA, Mr. Jones regards
SSS as a top priority, as
it has been at CSL. The shipping company has been
leading the charge to have SSS recognized as a distinct
enterprise since 2013 when it had the Research
and Traffic Group prepare a report titled The Need to
Differentiate Short Sea Shipping from International
Shipping in the Application and Development of IMO
Conventions and National Regulations and Policies.
“We needed to do something to make Canadian
and international bureaucrats realize that the only
real similarity between an ocean ship and a Great
Lakes vessel is the propeller,” Mr. Jones states.
“The construction standards, engines, manoeuvering
characteristics, cargo capabilities, draught limitations,
tonne/mile efficiencies and environmental
footprint all differ.”
Some of CSL’s new Trillium Class fleet are moving
one tonne of cargo 400 kilometres on a litre of fuel.
“To be more efficient, you’d have to throw the cargo,”
Mr. Jones says.
La sphère internationale
Le Canada est en bonne position avec ses routes de
TMCD actuelles et prévues dans le bassin des Grands Lacs et
du Saint-Laurent ainsi que sur les deux côtes jusqu’en Amérique
du Sud. «Pourtant, les régulateurs ne reconnaissent pas
International realm
Canada is well-positioned with existing and potential
SSS routes within the Great Lakes-St. Lawrence
River basin, and along both coasts all the way
down to South America. “Yet regulators are failing
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