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Le Livre Blanc des Open Labs

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LE LIVRE BLANC DES OPEN LABS<br />

LES OPEN LABS DE LA RECHERCHE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR<br />

« On fait <strong>des</strong> formations. Ici on fait <strong>des</strong> ateliers<br />

de 2 heures, le soir entre 18h et 20h où<br />

un <strong>des</strong> membres d’ici qui connaît bien un sujet,<br />

apprend à d’autres étudiants, ou à<br />

<strong>des</strong> chercheurs ou <strong>des</strong> doctorants. […]<br />

Ici on va faire une formation sur la réalisation<br />

de circuits imprimés, sur l’utilisation de<br />

la fraiseuse à commande numérique,<br />

il va y avoir un atelier sur les découpeuses laser,<br />

il y a <strong>des</strong> ateliers sur les imprimantes 3D. »<br />

Source : entretien avec Alexander Secret (étudiant)<br />

impliqué dans l’animation du PMCLab en mars 2015<br />

L’expérimentation développée au sein <strong>des</strong> open labs<br />

académiques constitue aussi un moyen de renouveler<br />

les approches en matière de recherche. Ces<br />

nouvelles démarches sont au cœur du Lorraine<br />

Smart Cities Living Lab qui a développé une<br />

approche centrée sur les usages (Dupont, 2015a).<br />

L’objectif de ce living lab est de co-concevoir et<br />

mettre à disposition <strong>des</strong> partenaires <strong>des</strong> démonstrateurs<br />

partagés pour tester les usages et les technologies<br />

sur le thème de la smart city.<br />

Illustration 21 – La matérialisation <strong>des</strong> idées illustrée par deux projets <strong>des</strong> ADICODES<br />

Source : internet ADICODES<br />

Illustration 22 – La matérialisation <strong>des</strong> idées illustrée par les projets de l’ENSCI<br />

Encadré 53 – La démarche d’exploration au sein du Lorraine Smart Cities Living Lab<br />

Comment est-on capable de capter par l’usage ? Par exemple, on expérimente un espace<br />

immersif 2D/4D pour capter l’usage (recréer les situations d’usage pour les cas où on ne<br />

peut pas aller sur place, ou seulement une ou deux fois, dans tel ou tel espace urbain<br />

par exemple). Nous faisons aussi travailler les entreprises entre elles, et avec l’université,<br />

éventuellement via <strong>des</strong> séances de créativité. Grâce au « 48h pour faire vivre <strong>des</strong><br />

idées » conçu en 2001 par l’ENSGSI, nous sommes capables de mobiliser près de 1 000<br />

étudiants à travers le monde qui vont travailler sur <strong>des</strong> projets/thématiques proposées<br />

par <strong>des</strong> entreprises. On soumet une thématique, les étudiants planchent. Ces ateliers<br />

sont de plus supportés par une plate-forme de créativité dénommée « 48h innovation<br />

Makers » conçue dans le cadre de la Chaire PRINCIP financée par le F2I. Avec le Lorraine<br />

Fab living Lab® nous pouvons de plus passer du concept (2D) à leur matérialisation (3D)<br />

et les évaluer par l’usage (4D).<br />

« Je partage l’idée selon laquelle l’utilisateur final n’est souvent pas connu : quand<br />

on travaille sur l’urbain, par exemple, il est difficile d’identifier "les usagers",<br />

donc il faut se demander comment se projeter, comment les imaginer, comment définir<br />

<strong>des</strong> profils-types. »<br />

Source : témoignage de Laurent Dupont, coordinateur scientifiques du Lorraine Smart Cities Living Lab, avril 2015<br />

Source: internet ENSCI<br />

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