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0Q<br />
cortex moteur<br />
0U<br />
LES MOUVEMENTS VOLONTAIRES<br />
Les muscles squel<strong>et</strong>tiques de <strong>notre</strong> corps peuvent être<br />
contractés consciemment, grâce à un message nerveux<br />
issu du cortex moteur Q. Le message <strong>par</strong>vient dans le<br />
tronc cérébral W, puis descend dans la moelle épinière E.<br />
Il emprunte alors un nerf rachidien qui stimule le muscle<br />
voulu R. Les récepteurs sensitifs du muscle ém<strong>et</strong>tent à<br />
leur tour un message, destiné à contrôler le mouvement.<br />
Ce signal remonte jusqu’au cervel<strong>et</strong> T, qui <strong>com</strong><strong>par</strong>e<br />
le mouvement effectué avec les mouvements appris<br />
<strong>et</strong> mémorisés depuis l’enfance. Le cervel<strong>et</strong> envoie un<br />
message inhibiteur Y au muscle, afin de contrôler <strong>son</strong><br />
action. Parallèlement, il agit sur le cortex moteur, grâce<br />
au relais du thalamus U, pour ajuster sa <strong>com</strong>mande.<br />
Le système nerveux<br />
0Y<br />
0W<br />
0T<br />
thalamus<br />
cervel<strong>et</strong><br />
La plu<strong>par</strong>t des faisceaux nerveux se croisent dans le tronc<br />
cérébral, si bien qu’un hémisphère cérébral <strong>com</strong>mande les<br />
mouvements du côté opposé du corps.<br />
moelle épinière<br />
0E<br />
neurone sensitif<br />
neurones moteurs<br />
0R<br />
LE RÉFLEXE ET LA RÉACTION À LA DOULEUR<br />
Lorsque la main saisit un obj<strong>et</strong> brûlant Q, des récepteurs de la peau (les nocicepteurs) ém<strong>et</strong>tent un message<br />
vers la moelle épinière W. En quelques centièmes de seconde, celle-ci <strong>com</strong>mande un mouvement<br />
musculaire E perm<strong>et</strong>tant de lâcher l’obj<strong>et</strong>. C’est ce qu’on appelle le réflexe. Parallèlement, d’autres capteurs<br />
sensoriels envoient un message à l’aire somesthésique du cerveau R pour lui signaler la sensation de<br />
toucher. Une ou deux secondes plus tard, l’influx des nocicepteurs <strong>par</strong>vient à <strong>son</strong> tour au cortex, ce qui<br />
provoque la sensation de douleur T. Le système limbique étant également activé, des émotions <strong>son</strong>t<br />
ressenties <strong>et</strong> la sensation est mémorisée. Le cerveau peut alors décider d’une réaction consciente Y, <strong>com</strong>me<br />
celle de souffler sur la blessure pour inhiber les récepteurs <strong>et</strong> diminuer la douleur.<br />
moelle épinière<br />
0R<br />
L’aire somesthésique<br />
s’étend au centre des<br />
deux lobes <strong>par</strong>iétaux.<br />
0T<br />
La douleur <strong>par</strong>vient au cerveau<br />
après la sensation de toucher.<br />
0W<br />
0E<br />
0Q<br />
0Y<br />
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