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La circulation sanguine<br />
L’hypothalamus <strong>et</strong><br />
l’hypophyse<br />
Les centres de contrôle du système endocrinien<br />
Parce qu’elle contrôle l’activité de plusieurs autres glandes, l’hypophyse est<br />
souvent considérée <strong>com</strong>me la glande principale du système endocrinien.<br />
Toutefois, elle est elle-même contrôlée <strong>par</strong> l’hypothalamus, un centre nerveux<br />
impliqué dans la régulation de nombreuses fonctions vitales. À eux deux,<br />
l’hypothalamus <strong>et</strong> l’hypophyse produisent le tiers de toutes les hormones du corps<br />
<strong>et</strong> agissent aussi bien sur la lactation <strong>et</strong> la rétention d’urine que sur la<br />
pigmentation de la peau ou la croissance des os.<br />
L’HYPOTHALAMUS<br />
Situé sous le thalamus, l’hypothalamus se <strong>com</strong>pose de plusieurs noyaux<br />
contrôlant le système nerveux autonome, <strong>et</strong> régulant la faim, la soif, la<br />
température corporelle <strong>et</strong> le sommeil. L’hypothalamus influe également<br />
sur le <strong>com</strong>portement sexuel <strong>et</strong> <strong>com</strong>mande les réactions de colère <strong>et</strong> de<br />
peur. Intimement lié à l’hypophyse, il joue un rôle de coordination entre<br />
le système nerveux <strong>et</strong> le système endocrinien.<br />
os sphénoïde<br />
L’hypothalamus<br />
regroupe une douzaine<br />
de noyaux nerveux.<br />
hypophyse<br />
neurohypophyse<br />
L’HYPOPHYSE<br />
P<strong>et</strong>ite masse de 1,3 cm de diamètre environ,<br />
l’hypophyse est logée dans une cavité de l’os<br />
sphénoïde, la selle turcique. C<strong>et</strong>te glande, aussi<br />
appelée glande pituitaire, se <strong>com</strong>pose de deux<br />
structures très différentes : la neurohypophyse, qui<br />
contient les projections axonales des neurones<br />
sécréteurs de l’hypothalamus, <strong>et</strong> l’adénohypophyse,<br />
qui n’est constituée que de cellules endocrines.<br />
adénohypophyse<br />
L’ACTIVITÉ DE LA GLANDE THYROÏDE, UN EXEMPLE DE RÉTROCONTRÔLE HORMONAL<br />
La production d’hormones thyroïdiennes <strong>par</strong> la glande thyroïde est régulée <strong>par</strong> une chaîne de stimulations<br />
hormonales. En premier lieu, l’hypothalamus Q sécrète de la TRH, qui emprunte le réseau capillaire pour<br />
stimuler l’adénohypophyse W. Celle-ci réagit en libérant de la thyréostimuline qui active à <strong>son</strong> tour la<br />
glande thyroïde E <strong>et</strong> provoque ainsi la production des hormones thyroïdiennes.<br />
Ce mécanisme est soumis à un système de rétrocontrôle. Si les récepteurs nerveux détectent les signes<br />
d’une trop grande concentration en hormone thyroïdienne dans le corps, l’hypothalamus est inhibé <strong>et</strong> il<br />
réduit sa production de TRH. Moins stimulée, l’hypophyse diminue sa sécrétion de thyréostimuline, ce qui<br />
affecte l’activité de la glande thyroïde. C’est ce qu’on appelle la rétroaction négative. À l’inverse, si une<br />
hormone est insuffisamment présente dans l’<strong>organisme</strong>, le rétrocontrôle n’agit plus sur l’hypothalamus,<br />
qui libère alors de la TRH.<br />
hypothalamus<br />
adénohypophyse<br />
0Q<br />
0W<br />
rétrocontrôle<br />
glande thyroïde<br />
0E<br />
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