E Economic and Social Council - acnudh
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violence sur un détenu »<br />
E/CN.4/2006/6/Add.2<br />
page 19<br />
7 juin 1999 Le même Régisseur a infligé à un gardien des prisons la sanction<br />
disciplinaire de trois jours pour « sévices sur un détenu»<br />
5 septembre 1999 Le Régisseur de la Prison centrale de Bafoussam a infligé la<br />
sanction disciplinaire de 72 heures de consigne à un gardien des<br />
prisons principal, pour « auvais traitements sur un détenu».<br />
74. Pour l'année judiciaire 2004-2005, diverses sanctions disciplinaires ont été infligées par<br />
les Régisseurs des prisons à certains de leurs collaborateurs pour des fautes professionnelles.<br />
Dans les cas suivants, des dossiers disciplinaires sont en cours d'étude au Ministère de la justice<br />
contre:<br />
Auteur Faits<br />
l'APs Fongoh Divine Titakuna de la prison<br />
centrale de Garoua<br />
l'APs Mboke Nane Joel de la prison<br />
principale de Kribi<br />
le GPs Engankoul Casimir Blaise, de la<br />
prison principale de Bafia<br />
Auteur des blessures légères, violation des<br />
consignes, d'arrestation et séquestration<br />
Auteur de coups mortels sur un détenu<br />
Qui a entretenu des relations sexuelles avec<br />
des détenus<br />
75. Concernant les poursuites judiciaires et sanctions contre les fonctionnaires de<br />
l'Administration pénitentiaire, des cas de sévices ayant entraîné des conséquences dramatiques<br />
ont conduit leurs auteurs devant les tribunaux répressifs. Le cas le plus récent concerne M.<br />
Mboke Nane, Régisseur de la prison de Kribi, poursuivi devant le Tribunal de gr<strong>and</strong>e instance de<br />
l'Océan pour coups mortels, omission de porter secours et torture. II a été déclaré coupable de<br />
torture sur un détenu puis condamné à cinq ans d'emprisonnement ferme le 25 juin 2004.Au<br />
demeurant, la même rigueur est appliquée aux chefs traditionnels qui, du fait de leur statut, sont<br />
des auxiliaires de l'Administration. Concernant les mesures administratives prises contre les<br />
chefs traditionnels, le statut juridique des chefferies traditionnelles est régi par le Décret n°<br />
77/245 du 15 juillet 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles. La chefferie<br />
traditionnelle est un relais de l'Administration. Les chefs traditionnels sont soumis à un régime<br />
disciplinaire rigoureux. Les sanctions varient en fonction de la faute commise. Par ordre de<br />
gravité, il s'agit: du rappel à l'ordre; de l'avertissement; du blâme simple; du blâme avec<br />
suspension pendant trois mois au plus de la totalité des allocations; et de la destitution. L'article<br />
29 du Décret de 1977 refuse implicitement aux chefs traditionnels le droit de punir leurs « sujets<br />
». Cet article interdit, entre autres, « les exactions des chefs à l'égard des populations» qui<br />
constituent d'ailleurs une cause de révocation. L'exemple le plus récent est le cas du chef de<br />
groupement Foréké-Dschang, destitué pour «inertie, inefficacité et exactions à l'égard des