AUTOINSIDE Édition 4 – Avril 2019
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FORMATION<br />
Devenir entrepreneur en<br />
quatre semestres<br />
Durée : neuf modules sur quatre semestres (en<br />
cours d’emploi).<br />
Diplôme :<br />
gestionnaire d’entreprise de la branche automobile.<br />
Contenus : la formation de gestionnaire d’entreprise<br />
de la branche automobile avec diplôme<br />
fédéral touche aux domaines des finances, du<br />
droit, de la direction du personnel, du marketing,<br />
du commerce des véhicules neufs et d’occasion,<br />
du service à la clientèle, des ateliers, du commerce<br />
des pièces détachées et de la gestion.<br />
Objectifs didactiques : les diplômés acquièrent les<br />
outils nécessaires pour élaborer des stratégies<br />
d’entreprise, piloter les finances et le controlling de<br />
leur garage, positionner des produits et des services,<br />
analyser les besoins en matière d’infrastructures (y<br />
compris informatiques), rédiger le cahier des charges<br />
interne, gérer les processus de l’entreprise et effectuer<br />
un suivi des résultats.<br />
Conditions d’admission : il faut être titulaire d’un<br />
brevet fédéral dans la branche automobile ou d’un<br />
diplôme équivalent reconnu par la commission d’assurance<br />
qualité pour être autorisé à passer l’examen final.<br />
Après l’obtention du brevet, les candidats doivent<br />
en outre pouvoir justifier, au moment de la clôture des<br />
inscriptions, de deux ans de pratique professionnelle<br />
et avoir passé les examens modulaires requis.<br />
Plus d’informations sur :<br />
autoberufe.ch/fr/node/23717<br />
« La marque et le prix sont secondaires » : en privé, la garagiste Yasmin Bürgi roule en Nissan Leaf, voiture<br />
électrique la plus vendue au monde.<br />
« Les choses ont changé »<br />
Peter Baschnagel,<br />
Président de la CAQ-<br />
EPS.<br />
Monsieur Baschnagel, quelles qualités doit<br />
posséder un futur ou une future gestionnaire<br />
d’entreprise de la branche automobile ?<br />
Peter Baschnagel : Les participants à la formation<br />
doivent être prêts à s’investir. Tant les examens<br />
modulaires que l’examen final en réseau<br />
sont exigeants. L’expérience montre cependant<br />
que ceux qui sont prêts à s’engager à fond et à<br />
consacrer aussi une bonne partie de leur temps<br />
libre à leurs études ont de grandes chances<br />
d’obtenir leur diplôme.<br />
Vous avez souligné à plusieurs reprises que la<br />
formation professionnelle supérieure dans la branche automobile était<br />
exigeante, et qu’il était bon qu’elle le soit. À quoi doivent s’attendre les<br />
personnes intéressées par cette formation de quatre semestres ?<br />
Il est vrai que l’examen professionnel supérieur est exigeant. C’est parce<br />
que la vie professionnelle d’un entrepreneur l’est aussi. La formation ne<br />
comprend aucune matière superflue. Les participants doivent être actifs<br />
pendant les leçons et revoir constamment les documents de formation<br />
(fournis par l’UPSA) pour vérifier s’ils ont tout compris. Se contenter de<br />
participer aux cours ne constitue pas une garantie de succès.<br />
Quelles perspectives d’avenir s’offrent aux diplômés ?<br />
Les choses ont changé. Notre branche est en pleine mutation. Pour pouvoir<br />
faire face aux défis de l’avenir, nous avons besoin d’entrepreneurs<br />
et de cadres qui soient prêts à acquérir les outils nécessaires à cette<br />
fin, qui peuvent s’appuyer sur des connaissances de base très solides<br />
et qui agissent en gardant la pratique en ligne de mire. Nous assurons<br />
ce socle avec le cursus de gestionnaire d’entreprise diplômé de la<br />
branche automobile. Nous donnons aux diplômés les clés pour conduire<br />
eux-mêmes des entreprises automobiles prospères : ils en seront les<br />
directeurs, ou y travailleront dans des secteurs partiels comme les<br />
finances, le commerce d’automobiles, l’après-vente ou les ressources<br />
humaines. Pendant la formation, ils sont confrontés à toutes les facettes<br />
possibles. Ainsi, ils acquièrent la faculté d’axer leurs actions de manière<br />
conséquente sur les exigences du marché.<br />
Et quelles perspectives les gestionnaires d’entreprise ouvrent-ils pour<br />
leurs employeurs, les garagistes ?<br />
Les garagistes auront ainsi des cadres qui seront leurs égaux et qui<br />
comprendront tout de suite ce dont on parle. Lors d’une discussion sur<br />
la marche de l’entreprise, ils pourront aller droit à l’essentiel sans devoir<br />
faire d’introduction fastidieuse. Les gestionnaires d’entreprise savent<br />
comment atteindre les objectifs qu’on attend d’eux. <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Avril</strong> <strong>2019</strong> 69