PUB Magazine 10-2014
PUB Magazine, n°10, 2014, Archive
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Vibes<br />
Nominé APOY<br />
Sylvie Bove, Brand & Consumer Marketing Director chez Yves Rocher Benelux.<br />
Une femme de choix<br />
Après l’audit qu’elle a réalisé pour l’entreprise, Yves Rocher lui demande de rester. Sylvie Bove, tombée<br />
sous le charme de cette marque qu’elle avoue avoir alors redécouverte, accepte. C’était il y a un an et<br />
demi, alors qu’Yves Rocher recherchait un nouveau souffle.<br />
Télécoms, grande distribution, automobile, banque d’image, parti politique,…<br />
B2B et B2C… Pendant les huit années où elle travaille à son propre compte,<br />
Sylvie Bove touche à de nombreux secteurs. Une diversité qu’elle retrouve<br />
en quelque sorte chez Yves Rocher. « Ici, mon rôle est un peu transversal. Il<br />
faut savoir que jusqu’il y a un an, Yves Rocher était structuré en silos, en<br />
business units, par canal. Il y avait une personne qui était responsable de la<br />
vente par internet, une autre de la vente par correspondance et une autre de<br />
la vente par magasin. Tout a été restructuré et ma fonction a été créée. Elle<br />
me permet d’être impliquée dans tous les éléments de stratégie de la marque,<br />
d’avoir un périmètre d’action assez large, jusqu’aux détails du relooking des<br />
bureaux. Je suis aussi, de par ma fonction, membre du comité de direction.<br />
Ce qui me permet d’être informée à la source de toute une série de décisions,<br />
d’avoir un input par rapport à ces décisions et de pouvoir piloter certaines<br />
stratégies par la suite. Tout cela est très excitant ! »<br />
D’autant plus excitant que l’enseigne est en pleine métamorphose : de marque<br />
de vente par correspondance, elle apprend à devenir également un retailer et<br />
un joueur digital. Or jusque là, Yves Rocher avait eu tendance à répliquer les<br />
méthodes qu’elle connaissait. « Ce sont des habitudes à modifier, une réflexion<br />
plus en amont à avoir. Un des gros changements que j’ai conseillé, c’est de<br />
choisir les produits qu’on montre et ceux qu’on ne montre pas. Yves Rocher<br />
lance près de cent nouvelles références par an, c’est énorme ! Auparavant, tous<br />
ces produits apparaissait dans des promos différentes selon les canaux. On s’est<br />
rendu compte que la cliente n’y comprenait plus rien, qu’elle s’y perdait entre<br />
toutes les promotions. Maintenant, on sélectionne consciencieusement les<br />
produits qu’on met en avant. Puis, on choisit la manière de les montrer qui<br />
devrait le plus plaire, en essayant de comprendre ce que recherchent nos<br />
clientes, les journalistes et les blogueuses par rapport à la beauté. »<br />
AU-DELÀ DU MARKETING<br />
Mais il n’y a pas que les consommateurs qui importent à Sylvie Bove. « Ce à quoi<br />
je tiens énormément, c’est recréer la fierté d’appartenir à cette belle enseigne. La<br />
vision de l’entreprise était devenue un peu floue pour tout le monde en interne,<br />
Sylvie Bove : « Segmenter, c'est mettre la cliente au centre. »<br />
<strong>PUB</strong> <strong>10</strong> 11/12/<strong>2014</strong><br />
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