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PUB Magazine 10-2014

PUB Magazine, n°10, 2014, Archive

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Combien de temps allons-nous encore faire<br />

confiance aux données ?<br />

Depuis des années, le CIM fournit au marché des données<br />

sur la diffusion et l’audience des médias classiques.<br />

Ces derniers sont également présents sur internet et<br />

aussi analysés par le CIM. Aujourd’hui se pose toutefois<br />

la question : Qu’est-ce qui intéresse vraiment les annonceurs<br />

? Le nombre de contacts ou la qualité et le profil<br />

de ceux-ci ? Pour sa part, l’IAB relève que 36% du trafic<br />

web est constitué de fake, générés par des ordinateurs<br />

zombies et des virus programmés pour visiter tout type<br />

de sites. Autant dire que la confiance dans les données<br />

n’est plus intactes. Comment les marques peuvent-elles<br />

tirer leur épingle du jeu dans un tel contexte ?<br />

Yves De Voeght<br />

Media manager Coca-Cola Belux.<br />

Nancy Delhalle<br />

Managing partner de Serviceplan.<br />

Techniquement, le CIM est à la traîne en raison de son modèle de<br />

fonctionnement et non des compétences du bureau permanent.<br />

Exemple, Metriweb qui ne mesure pas les audiences de plusieurs acteurs<br />

incontournables tels que Google et Facebook. Depuis toujours, le plus<br />

important est de communiquer le bon message à la bonne cible et,<br />

surtout, dans le bon contexte. C’est la qualité du contact qui prime et pas<br />

uniquement la quantité. Aujourd’hui, toucher les personnes en fonction<br />

de leurs centres d’intérêt est beaucoup plus efficace. Les media digitaux à<br />

la performance le permettent et offrent en plus la possibilité de récolter<br />

des data et donc de faire du profiling. C’est pourquoi il est important que<br />

l’annonceur détermine précisément les KPI’s et les cibles qu’il souhaite<br />

atteindre. Ou qu’il investisse du budget pour l’analyse de ces données par<br />

les agences. Mais, l’annonceur est-il prêt à faire évoluer son mode d’achat<br />

des media ? Et, le CIM est-il prêt à suivre cette évolution ?<br />

Un annonceur se doit de développer sa marque en s’assurant que sa<br />

communication arrive à un maximum de personnes de sa cible. Il doit<br />

donc connaître qui il va toucher et comment son message impactera la<br />

cible. Il est toutefois faux de croire que tout était mieux avant : les chiffres<br />

CIM présentaient des marges d’erreur, surtout quand on allait vers des<br />

cibles plus réduites, les jeunes par exemple, et ne reflétaient pas, pour la<br />

plupart des médias, la couverture réelle mais bien une couverture<br />

moyenne, donc théorique. Ce qui veut dire que l’interprétation des<br />

chiffres et le bon sens ont aussi eu leur rôle à jouer et ce sera toujours le<br />

cas dans le futur. S’assurer que son message passe, c’est aussi utiliser une<br />

panoplie complète de touch points (Owned, Earned, Shared, Paid),<br />

faciliter l’entrée du consommateur dans votre histoire et développer les<br />

niveaux de créativité des touch points utilisés (avec 1/3 des moyens<br />

utilisant les touch points de manière différente voire innovante).<br />

31 <strong>PUB</strong> <strong>10</strong> 11/12/<strong>2014</strong><br />

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