PUB Magazine 10-2014

Feature
Web Design
Au rythme des évolutions techniques.
Sur le mobile, le design est avant tout là pour faciliter l’utilisation. Une tendance au
mini malisme que l’on retrouve clairement dans le site de Lattoflex, réalisé par The
Parking Lot.
Le gaming et les applications de jeu permettent plus de liberté au web designers, qui
peuvent alors faire vivre une véritable expérience visuelle aux utilisateurs. C’était le
cas de « Brake on Through », un jeu online pour desktop et mobile, créé par 1MD
pour Toyo Tires.
La course au contenu, à l’information rapide, aux clics ne laisse que peu
de place à l’art. « Les sites qui n’ont pas d’autre utilité que de divertir
l’internaute cinq minutes sont quasiment bannis. Personne ne veut plus
en prendre plein les yeux, juste pour le plaisir, » regrette Fabian Aerts.
CHAQUE NOUVELLE
LIGNÉE DE DEVICE
EST UN NOUVEAU DÉFI.
FABIAN AERTS
« Pourtant ces choses gratuites ont leur importance. Dans le flot d’informations
qui nous inonde en continu, elles nous offrent de temps en temps
une plage un peu plus libre, qui nous emporte sans autre but que de
découvrir des choses qu’on ne soupçonnait pas. On a en quelque sorte
exproprié l’art du web. Il y a peut-être de l’espoir avec les applications,
d’autant plus avec celles de gaming qui explosent. Là, on peut encore se
permettre de faire du beau, les utilisateurs sont encore patients, disposés
à ‘perdre’ un peu de temps. »
EFFETS DE MODE
Le scroll sans fin, les portails « longue mono-page » et la limitation de clics,
encore des habitudes qui se sont imposées suite à l’usage du mobile où tout
se fait du bout du pouce, de haut en bas et, de plus en plus, de gauche à
droite. « Vu que tout est plus petit sur un téléphone, que c’est moins évident
de passer d’une page à l’autre, on essaye d’avoir le maximum d’infos sur un
seul écran, en éliminant tout ce qui pourrait troubler la lecture, » commente
Fabian Aerts. Même réflexion pour les grandes images : étirées au maximum
de la taille des écrans, elles deviennent la solution aux textes inconfortables à
déchiffrer sur un smartphone… et contaminent les sites sur desktop. Tout
comme les vidéos mais aussi les icônes et pictogrammes, qui se révèlent plus
efficaces qu’un long discours – pensez au « hamburger », ces trois petits
lignes horizontales pour le menu, qui apparaissent même sur les écrans les
plus grands.
– est dorénavant un vague souvenir face au flat design. De même que les
typographies standards qui acquièrent ces temps-ci davantage de caractère.
Telles que les modes, ces tendances s’installeront ou disparaîtront. « Voilà
pourquoi nous insistons pour que les sites soient évolutifs, que le client ou
nous puissions les adapter au fur et à mesure, » prévient Miech Rolly. Les
approches visuelles actuelles ne sont pas celles d’hier et certains sites doivent
être complètement refaits pour coller aux habitudes du public. Et Emmanuel
Muraille de sourire : « c’est l’avantage du web, ça évolue tellement et tellement
rapidement qu’il y a toujours matière à faire. »
Aline Guebels
@TuliaMedia
Het mobiele keurslijf
Webdesigners zijn de kunstenaars van het internet maar moeten hun creativiteit
vaak intomen om te beantwoorden aan de nieuwe tendensen, het
gedrag van de gebruikers, de beschikbare tools en hun mogelijkheden … Niet
evident om dan nog verfrissend uit de hoek te komen!
En revanche, le skeuomorphisme – cette manie du design de donner une
apparence très réaliste aux éléments, comme du relief au dessin d’un bouton
PUB 10 11/12/2014
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