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PUB Magazine 10-2014

PUB Magazine, n°10, 2014, Archive

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Feature<br />

Point Of Sale<br />

Comment les points de vente intègrent le digital.<br />

cependant pas question de basculer totalement dans le numérique, du moins<br />

pas tout de suite, ni n’importe comment. L’idée, c’est d’allier le digital à ce qui<br />

existe. C’est développer la même communication en boutique et sur le site<br />

d’e-commerce, en l’adaptant aux supports. C’est réaliser un magazine<br />

in-store et lui ajouter une version numérique, qui permet au client de faire<br />

des recherches sur une tablette en magasin. Tout dépend des produits<br />

concernés et de leurs cibles : ce dernier exemple fait sens pour une enseigne<br />

d’électronique, peut-être moins pour de l’alimentaire... » Le principal atout<br />

d’équipement POS en version digitale – des écrans en lieu et place d’affiches<br />

papier, prosaïquement – c’est d’être très flexible, adaptable en fonction de la<br />

clientèle des différents moments de la journée. Des actions locales peuvent<br />

aussi être facilement organisées, présentes sur les bornes et tablettes de<br />

magasins d’une région spécifique.<br />

DES AIDES À LA VENTE<br />

Parmi les consommateurs connectés, on retrouve deux types de comportements.<br />

D’un côté, ceux qui fouillent internet mais achètent finalement en<br />

point de vente. C’est le phénomène du ROPO pour « Research Online,<br />

Purchase Offline ». Ceux-là arrivent en boutique super-informés, nourris par<br />

les avis de leurs pairs, et mettent parfois à mal les vendeurs. De l’autre, les<br />

adeptes du showrooming, soit ceux qui viennent en magasin physique pour<br />

manipuler les produits mais effectuent la transaction finale en ligne. « Pour<br />

faire venir le client en point de vente, les recettes de base fonctionnent<br />

encore : promotions, réductions, concours... éventuellement à partir d’un<br />

terminal mobile si la clientèle semble équipée. Mais si des internautes<br />

viennent jusqu’en magasin physique, c’est souvent parce que le produit qu’ils<br />

désirent n’est pas disponible immédiatement à la livraison. D’où la nécessité<br />

de bien gérer les stocks, et de faire travailler ensemble sites d’e-commerce et<br />

points de vente physique. L’e-shop de Vanden Borre, entre autres, permet<br />

les livraisons mais indique également les disponibilités dans les magasins les<br />

plus proches, » illustre Anne-Catherine Trinon. « Autre cas de figure qu’on<br />

pourrait développer : dans une boutique, un pull vert me plaît mais n’existe<br />

plus qu’en rose dans ma taille. Je l’essaye donc en rose et, sur une borne<br />

in-store, je fais venir le modèle vert jusqu’à moi. »<br />

LE MARCHÉ BELGE<br />

N’EST QU’AUX<br />

BALBUTIEMENTS<br />

DE LA TECHNOLOGIE<br />

EN POS.<br />

JOHN MORENT<br />

En fait, ces outils permettent de décupler le rôle du personnel de vente en<br />

facilitant les prises de rendez-vous, l’enregistrement de commande, la finalisation<br />

de commandes initiées online, le paiement, etc. Ils peuvent aussi<br />

informer de manière plus pointue en guidant le chaland, par le biais d’un<br />

questionnaire, vers l’appareil – une machine à café par exemple – qui correspond<br />

le plus à ses habitudes. Plus besoin d’attendre qu’un vendeur se libère...<br />

Mais attention à ne pas négliger la relation humaine, plus importante<br />

aujourd’hui que jamais : c’est aussi pour le service qu’ils y trouvent que les<br />

gens viennent en magasin !<br />

RENFORCER L’INTERACTION<br />

Au-delà du service, l’expérience continue de faire la différence. Celle qui,<br />

bien entendu, passe par le produit qu’on peut toucher, manipuler, essayer...<br />

Mais également celle qu’on vit pendant son shopping, à laquelle les technologies<br />

peuvent contribuer sans forcément être les plus impressionnantes.<br />

LES APPS SUR<br />

NOTRE SMARTPHONE<br />

FORMENT NOTRE<br />

ADN DIGITAL.<br />

VINCENT DELVAUX<br />

Vincent Delvaux : « A côté du ‘wow effect’, très bien pour les stands événementiels,<br />

les technologies et le digital doivent servir à créer des expériences d’achat relevantes<br />

pour les clients. »<br />

« Pour qu’une mécanique perdure, il ne faut pas qu’elle relève du gadget mais<br />

bien qu’elle présente une véritable utilité. Prenez la réalité augmentée :<br />

quand elle permet de voir les montages de Lego à travers les boîtes, ça fonctionne.<br />

Pour le reste, c’est beaucoup de ‘wow effect’, bien pour des stands<br />

événementiels. Parce que les gens qui font leurs courses hebdomadaires,<br />

est-ce qu’ils ont vraiment le temps de jouer avec ce genre de trucs ? » interroge<br />

Vincent Delvaux, managing partner de The Cartel, la branche digitale<br />

et interactive de Pop Solutions.<br />

« Les applications qui préviennent quand on passe devant un produit en<br />

réduction, c’est pas mal. Elles permettent d’éviter la pollution visuelle due à<br />

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50<br />

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