ILE DE CHYPRE - Nouvelles d'Arménie

[LE DE CHYPRE
aussi des mtlriers. Tout cela pourrait être mieux exploité, si
on y apportait plus de soin. D'après les conditions stipulées
dans les baux, les fermiers' doivent planter des arbres et
rendre arables certaines terres.
Les arbres forestiers du couvent de Saint Makar sont assez
estimés. On v rencontre notamment le cèdre, le chêne, le
sapin, k térébinthe, l'arbousier, le néflier. l'azerollc, ainsi que
le lentisque et le micocoulier sur lesquels on greffe des pis-
tachiers; les résultats en sont appréciables.
Il est regrettable que beaucoup de ces arbres aient été
coupés, du fait de l'incurie administrative, ou par simple
ignorance. Depuis quelques temps, les autorités nationales,
ainsi que les autorités gouvernementales, apportent plus
d'attention à conserver et à faire prospérer ces arbres. Depuis
l'établissement des Anglais dans l'ile, une partie des terrains
du couvent qui se trouvent vers les montagnes a été prise par
le gouvernement anglais: les papiers établissant que ces terres
appartenaient au couvent n'étaient pas suffisamment en règle.
C'est dans cette partie de l'ile que se trouve la grotte où, sui-
vant la tradition, Saint Makar passait sa vie. Comme le cou-
vent n'a pas une congrégation, le prélat des Arméniens Je
Chypre porte aussi le titre d'abbé du couvent de Saint Makar.
Supplément.— Bakouran donne en supplément ou ap-
pendice ( op. cil , p. lori Io), la notice de deux manuscrits
arméniens conservés à Chypre ( libuipauk
ifiTI&P )
I. — Le premier est un Ilaïsmawourg, dont la copie date
de l'an 130i. Le mémorial donne les renseignements sui-
vants : L'archevêque Constantin et son serviteur, le prêtre
Ilakob, ont fait écrire ce manuscrit pour leur âme et pour-
celles de leurs familles. Les précités, l'archevêque Constantin
et son fils spirituel Hakob, qui vivaient ensemble, très
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